En POLOGNE la volonté de mettre en cause le droit à l'avortement va de paire ... avec la demande d'interdiction du parti communiste

Publié le par FSC

Et si nos médias sont prolixes sur la remise en cause du droit à l'avortement ils sont particulièrement silencieux sur la démarche des dirigeants réactionnaires de la Pologne et du parti d'extrême droite conservateur Droit et justice (PiS)visant à l'interdiction du parti communiste.

Mais il est vrai que l'Union européenne approuvée par les écologistes et les socialistes a voté un texte assimilant de manière négationniste sous le concept bidon de " totalitarisme" nazisme et communisme.

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SOURCE : le site de Nicolas MAURY

 

 

Le procureur général de Pologne, le Ministre de la Justice, Zbigniew Ziobro, a déposé une requête auprès du Tribunal constitutionnel visant à interdire le Parti communiste polonais (KPP). 

"Des mesures dans ce domaine ont été prises à la demande de personnes. Dans les lettres adressées au parquet, elles indiquent que le Parti communiste polonais, entre autres, faisait référence dans son programme et ses pratiques aux méthodes totalitaires du communisme, ce qui est incompatible avec la Constitution polonaise", lit-on dans la lettre du Ministre polonais de la Justice. 

Ziobro estime que "fixer l'objectif d'introduire un système communiste en Pologne, sur le modèle de la Russie soviétique, est un appel aux méthodes et pratiques totalitaires du communisme". Il demande ainsi au tribunal constitutionnel de déclarer les buts et les activités du KPP incompatibles avec la constitution polonaise. 

Un anticommuniste et un militant d'extrême droite 

Zbigniew Ziobro a déjà été ministre de la Justice de 2005 à 2007 et l'est de nouveau depuis 2015. Il a été membre du parti d'extrême droite conservateur Droit et justice (PiS) et est le fondateur de Pologne solidaire, un parti ultra-catholique conservateur opposé à l'avortement et au mariage homosexuel. 

Le 16 novembre 2015, Zbigniew Ziobro est nommé ministre de la Justice et procureur général dans le gouvernement de Beata Szydło (PiS). 

En décembre 2017, dans le cadre de la politique de « décommunisation » menée par Droit et justice, il saisit le Tribunal constitutionnel pour faire abroger la disposition du Code pénal polonais prévoyant la prescription des crimes commis par les fonctionnaires du régime communiste. 

Le Parti communiste polonais a été fondé en 2002. Depuis cette date, les membres du KPP sont régulièrement persécutés.
 

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