Quand ils cassent, laissez-les casser !
Et pour que cessent ces jeux du pouvoir, la manipulation des " idiots utiles" la condamnation de ces complicités doit monter pour préserver le droit d'expression, le droit de filmer, le droit de manifester ... et la possibilité de se rassembler majoritairement contre ce pouvoir et sa politique !
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SOURCE : Là bas si j'y suis
Des flics parmi les casseurs, des policiers déguisés en black bloc, un manifestant qui sort son brassard de police au dernier moment. Comme après chaque manif, des rumeurs ont circulé après celle de samedi à Paris. Des accusations récurrentes, mais très peu de preuves en général, malgré les centaines de téléphones qui filment tout. Hier, on levait le poing, aujourd’hui, on brandit son téléphone, c’est la même crainte pour le pouvoir ; la manif est avant tout une guerre d’images qu’il doit absolument gagner.
Ce samedi, les images de violences, d’incendies et de policiers blessés ont tourné en boucle mais n’ont pas réussi à « équilibrer » le tabassage de Michel Zecler, vu par 18 millions de personnes sur la toile.
La manif est un important enjeu de propagande. En attendant de contrôler, voire d’interdire les images diffusées par des journalistes et des témoins, le pouvoir sait mettre en scène et produire les images qui lui sont favorables.
Pour cela, il n’est pas indispensable d’infiltrer les manifestants, ni de se déguiser, il suffit simplement de laisser faire les groupes violents et d’en faire ses idiots utiles : « s’ils cassent, laissez les casser ». Et laissez les filmer. Les images de destruction et de pillage ont un triple avantage :
- resserrer la France profonde autour de l’ordre et de la sécurité
- discréditer la cause de la manifestation ...
Un reportage de Dillah Teibi à ré(écouter) sur Là-bas si j’y suis :