À Besançon, la CGT va distribuer des colis pour les étudiants en situation de précarité
SOURCE : L'Est Républicain
Une distribution de colis constitués de produits alimentaires et d’hygiènes ainsi que de protections périodiques se déroulera le 29 janvier, entre 10 h et 16 h 30, devant les locaux du syndicat.
Au-delà des distributions prévues, le syndicat, qui dénonce la baisse des APL, réclame aussi une revalorisation des bourses. Photo ER /Ludovic LAUDE
Ce vendredi 22 janvier, lors d’une conférence de presse organisée par la CGT et portant sur la précarité étudiante, le syndicat a annoncé plusieurs mesures afin de répondre à la détresse psychologique que traverse le milieu universitaire.
Parmi ces initiatives, la mise en place d’une distribution de colis d’une valeur de 50 euros. Celle-ci se déroulera le 29 janvier, en bas des locaux du syndicat, 11 rue Battant, entre 10 heures et 16 h 30.
Ramette de papier et huile d’olive
Les colis seront constitués de produits alimentaires et d’hygiène de base, comme du riz, des pâtes, du shampoing ou des brosses à dents. Mais pas que. « On a aussi pensé à mettre des choses qui sortent de l’ordinaire et auxquelles on ne pense pas forcément, comme de l’huile d’olive, un produit qui coûte cher, ainsi que des serviettes hygiéniques, des masques et une ramette de papier » détaille Colette Lazuech, secrétaire adjointe du syndicat CGT salarié étudiant.
Une soixantaine d’étudiants
Au total, ce sont une soixantaine d’étudiants, sur les 25 000 que compose l’Université de Franche-Comté, qui pourront bénéficier du dispositif. Et pour cela, rien de plus simple, il suffit d’envoyer un mail à cette adresse : CGT. salaries.etudiants@protonmail.com
Wiam Bama, la secrétaire du syndicat, insiste : « il ne faut surtout pas avoir honte de s’inscrire ». Elle estime : « La pauvreté n’est pas due à la responsabilité individuelle, mais bien à un abandon du gouvernement ».
Plus qu’une collecte
Plus qu’une réponse à la précarité, le syndicat espère aussi que cette distribution permettra d’apporter un peu de réconfort humain à tous ces étudiants souffrant de détresse psychologique. « Des personnes seront là pour discuter avec eux, partager un café et les sortir de leur isolement » précise José Aviles, le secrétaire général de la CGT du Doubs qui dénonce là « une catastrophe humanitaire ». « L’idée, poursuit Wiam Bama, c’est vraiment d’apporter notre soutien afin d’éviter que des cas de suicide surviennent à Besançon, comme ça a pu malheureusement être le cas à Lyon ».
Une autre distribution, cette fois-ci de fournitures scolaires, est également prévue courant février, devant la Maison des étudiants, campus de la Bouloie. Plus d’info sur la page Facebook du syndicat.