La CGT cheminots demande la mise en place d’une véritable politique de développement du fret ferroviaire dans le département. "L’Ariège en profitera d’un point de vue économique, mais aussi environnemental", assure le syndicat.
Après Tarbes (65), jeudi soir, et avant Capdenac-Gare (12), ce vendredi soir, c’est à la gare de Foix que, ce matin, la CGT cheminots a organisé un rassemblement d’une cinquantaine de personnes. Objectif de l’opération : lancer la première action de la campagne que le syndicat veut mener pour relancer le fret ferroviaire, et notamment en Ariège.
"Cela fait vingt ans qu’on en parle mais que rien ne se fait", dénonce Patrice Chevallier, secrétaire général du syndicat CGT cheminots de l’Ariège. Il en veut pour preuve le nouveau plan de relance du fret ferroviaire — "Le sixième en vingt ans !" – présenté en septembre dernier par le Premier ministre Jean Castex mais qui, selon le syndicaliste, "s’inscrit dans les mêmes logiques libérales qui ont conduit à la destruction de Fret SCNF".
"En 2000, la part des marchandises transportées par le rail était de 17 %, exclusivement faits par Fret SNCF. Mais aujourd’hui, le fret ferroviaire ne représente plus que 9,5 %, tous opérateurs confondus", indique Patrice Chevallier en estimant que "la réforme ferroviaire de 2018 et la loi d’orientation des mobilités de 2019 brillent par leur incapacité à faire du transport ferroviaire de marchandises...