FACEBOOK veut rendre « LA POLITIQUE » quasi-invisible sur son réseau
C'est le Figaro qui le dit :
Calmer le jeu et décourager les conversations clivantes. » C'est le nouvel objectif que le patron du réseau social, Mark Zuckerberg, a présenté, en même temps que de très bons résultats financiers pour l'année 2020. Les algorithmes de la plateforme ne recommanderont plus à ses utilisateurs de rejoindre des groupes politiques ou militants. Facebook étend définitivement à ses 2,6 milliards d'utilisateurs dans le monde une mesure prise à l'automne dernier aux États-Unis pendant la campagne présidentielle tendue. Mark Zuckerberg réfléchit aussi à des moyens de réduire la proportion de contenus politiques sur le fil d'actualité des utilisateurs. « La politique a cette tendance à s'immiscer partout mais nous avons beaucoup de retours de nos membres qui n'en veulent pas », a justifié le PDG. Facebook dit vouloir désormais se concentrer sur des interactions plus « positives » et lucratives.
Depuis 2016 - année de l'élection de Donald Trump et du référendum sur le Brexit -, le géant des réseaux sociaux est très critiqué pour son laisser-faire dans la diffusion de fausses informations et pour servir de base à des personnes et à des organisations incitant à la violence. Si, pour justifier sa nouvelle mesure, le groupe invoque des utilisateurs « qui ne veulent pas » de politique, il est aussi dans la ligne des législateurs aux États-Unis et en Europe qui vont exiger des plateformes une modération plus efficace de la haine et la violence en ligne. Une mesure finalement assez… politique.
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Le commentaire de notre ami de Commun Commune dit El Diablo,
en signalant que nous observons la même évolution pour le site de notre association et que la guerre de l'information est bel et bien engagée par les puissances du capital ... au nom bien sûr de la liberté d'expression, du combat contre les "fake news" et des droits de l'homme.
Les extraits ci-après du secrétaire du parti communiste russe élargissant le débat à l'affrontement planétaire qui se déroule dans la crise systémique du capitalisme exacerbée par la crise pandémique
Les choses sont claires désormais. Une censure qui ne dit pas son nom se met en place sur les « réseaux sociaux ». Que des informations, des idées qui rompent avec le discours de l’oligarchie puisse circuler largement et hors contrôle devient insupportable pour ceux qui nous rendent la vie impossible, s’attaquent à nos conquêtes sociales et à nos libertés.
Tout ce qui n’est pas « sous contrôle » doit disparaître…Oh, certes ces gens-là sont des « libéraux », il ne saurait être question qu’ils pratiquent la censure, voyons nous ne sommes pas en Russie ou en Chine tout de même !!! Alors, insidieusement, en modifiant les algorithmes, ils inventent « l’invisibilité ». Vous existez, vous publiez …Mais personne, ou presque, ne vous connait et ne vous voit…Tel un kiosquier indélicat qui cacherait un journal sous son comptoir au lieu de l’afficher sur son présentoir.
« Commun Commune » en subit les premiers effets : en quelques mois, sans aucun changement de ligne éditoriale, nous avons constaté une baisse spectaculaire de la fréquentation du blog.
Certes le nombre de visiteurs uniques quotidiens reste significatif (autour de 450) mais très loin des chiffres antérieurs (autour de 1500).
Face à cette offensive liberticide qui, notons-le, intervient quelques mois avant une importante échéance électorale, une riposte s’impose.
Ainsi nous vous proposons de nous aider à faire connaître notre blog, d’abord en vous abonnant à sa newsletter mais également en invitant vos amis à en faire autant.
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Nous comptons sur vous
Salut et fraternité
El Diablo
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EXTRAITS de l'intervention du secrétaire du KPRF, Guennadi Ziouganov le 23 janvier 2021 intitulée :
" le travail de propagande du Parti communiste dans le contexte de la guerre hybride moderne "
SOURCE :
Le site Histoire et Société de Danielle BLEITRACH
Comme l’a souligné Lénine, l’impérialisme est l’étape la plus agressive et la plus destructrice du capitalisme. Au 21e siècle, il a finalement pris la forme du mondialisme. Les entreprises transnationales subordonnent à leur volonté les institutions étatiques les plus importantes des pays formellement indépendants, s’appuyant sur les traîtres libéraux locaux.
Dans les gouvernements des États, les mondialistes veulent voir leurs gouverneurs remplir la volonté du FMI et de la Banque mondiale, de l’OMC et de l’OTAN, de Facebook et d’Hollywood. A leur service, ils ont les plus grands médias, une horde de pseudo-experts, l’«élite» de la culture de masse. Tous sont les rouages d’un réseau d’information omniprésent qui sert à asservir l’humanité.
Le capital s’est attelé à réaliser son rêve. Il tente de transformer les masses humaines en un troupeau conduit à l’étable par des fouets électroniques. La déshumanisation est en route. Les fondements humanistes de la civilisation, qui se sont formés durant des millénaires, sont en train d’être détruits.