"Métro-Boulot-Dodo", la chanson du Medef, telle qu'on la met en musique à l'Elysée, par Jean LEVY

Publié le par FSC

SOURCE : Le site "  ça n'empêche pas Nicolas"

 

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Le Medef déplore la défense «pavlovienne» du statut des fonctionnaires

Depuis quelques jours, chacun peut entendre à la radio, ou suivre à la télé, les messages officiels plus de plus en plus alarmants sur la rapide dégradation de l'état sanitaire en île de- France du fait de la propagation accélérée, nous dit-on,  du coronavirus.

Compte-tenu de l'état de saturation de nos hôpitaux en région parisienne, les autorités sont dans l'obligation de transférer des centaines de malades en réanimation dans les établissements de soin en province.  Et de confirmer la poursuite du confinement de fin de semaine pour la population du Nord, du Pas-de-Calais et de la Côte d'Azur. 

Mais pour Paris et sa banlieue, aucune restriction de circulation n'est, semble-t-il, à ce jour envisagée..Car on nous explique que "la population ne le supporterait pas"...Cette attention du pouvoir est touchante. Surprenante même, car Emmanuel Macron nous avait habitué à revêtir les habits du Père Fouettard plus souvent que ceux du Père Noël. 

On sait aussi la répugnance du gouvernement à fermer les frontières, même quand le virus se fait agressif comme en  Moselle : pour l'Elysée, virus ou pas, les travailleurs frontaliers comme les camionneurs doivent pouvoir "circuler librement" à l'égal des marchandises. On ne peut dévier de la règle européenne, dividendes obligent : la finance d'abord !

Et peut-être est-ce la clef de l'énigme. On se souvient, l'événement date de peu, du brutal coup de frein opéré par Macron à la suite du veto émis par le Medef à tout confinement généralisé. La veille encore, le président préparait l'opinion à recourir à cette mesure, et du jour au lendemain, il n'en fut plus question. Le patron des patrons avait donner le ton de la nouvelle chanson "Métro-Boulot-Dodo". Et si des confinements locaux devenaient indispensables, ils ne porteraient que sur les jours de repos, le virus ne frappe jamais, c'est bien connu, les jours de boulot.

Nous ne sommes à "Ca n'empêche pas Nicolas" ni médecins, ni spécialistes en virologie. Aussi, nous nous gardons d'émettre un jugement scientifique. Faut-il ou ne faut-il pas prendre telle ou telle mesure ? Le gouvernement est là pour ça.

De par le monde, en Asie particulièrement, nombreux sont les états qui, au prix de mesures sévères mais limitées dans le temps, ont repris le cours d'une vie normale et apaisée. La Chine est de ceux-là.
Ayant stoppé de janvier à fin mars 2020, toute activité - économique en premier -  la vie est redevenue comme à l'ordinaire le 4 avril. Chacun est libre de juger si les sacrifices de quelques semaines étaient le prix à payer. Aujourd'hui, la Chine est repartie de l'avant.

Nous en sommes bien loin en France... 

Jean LEVY

Et je n'ai pas évoqué l'épisode des vaccins...

D'abord, est-il normal que le choix de ceux-ci relève de l'Union européenne et non de la France pour les Français ?

Est-il légitime que les contrats signés à Bruxelles avec les firmes qui fabriquent ces vaccins soient "top secrets" ? 

Et quand on connaît lers intérêts en jeu, peut-on être assurés que seules leurs qualités a présidé au choix des vaccins retenus ?

JL

 

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