Il disait avoir eu la joie d’être attaqué violemment par les journalistes

Publié le par FSC

SOURCE : Le site Grand Soir

 

Alain Finkielkraut l’accusa de conduire une « critique totalitaire ». Edwy Plenel, condamna sa « vision schématique de l’univers médiatique ». Philippe Sollers le jugea « stalinien typique » et « mauvais écrivain ». Olivier Mongin (directeur de la revue Esprit) le peignit en « singe savant militant », chef d’une « voyoucratie intellectuelle ». Françoise Giroud a vu dans ses textes « aigreur et lieux communs ». Il est ce que « les années 1960 nous lèguent de plus éculé », a décrété Bernard-Henri Lévy. Chez lui, « il n’y a rien, il n’y a pas un fait. Il n’y a pas un fait, il n’y a que des diatribes, il n’y a pas un fait », s’exaspéra Daniel Schneidermann. Pierre Nora qualifia sa réflexion de « réductrice, simplificatrice, faussement scientifique et… pas vraie ». Alain Minc le décrit comme « fou d’orgueil, narcissique, manipulateur, hypocrite, pervers, grandiloquent, ridicule, insupportable, et cette litanie à la comtesse de Sévigné pourrait continuer sans fin. Cet homme a noyauté les réseaux universitaires avec l’intelligence des bolcheviks ». Laurent Joffrin, dénonça sa vision fantasmagorique, déstructurante et paranoïaque du monde, que l’on retrouve aussi bien à l’extrême gauche qu’à l’extrême droite ».

Telles sont quelques-unes des avanies essuyées par le sociologue Pierre Bourdieu, professeur au Collège de France, l’intellectuel français le plus cité dans le monde.

Théophraste R. Lecteur d’un certain livre hétérodoxe sur les Ouïghours, (La prudence me dissuade d’en dire le titre et l’auteur).

 
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