Le deux poids deux mesures et le silence coupable de "nos" éditocrates et de "nos" merdias": le cas ASSANGE
Embrigadés par leur suzerain US les vassaux de l'empire coassent : Navalny est en danger, Navalny par ci, Navalny par là.
En trafiquant la réalité et en montrant par leur silence à l'égard d'Assange qu'on fait mourir lui à petit feu dans une prison de haute sécurité en occident que ce qui les motive c'est la guerre entreprise contre tous les états qui ne se plient pas aux diktats US.
Rien à voir avec les droits de l'homme qui se confondent dans leur cas avec le droit d'ingérence pour déstabiliser ceux qui leur déplaisent ... en installant au final le chaos !
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Une campagne est lancée, Navalni se meurt…
Que savons-nous ? Nous qui ne sommes pas proches de Poutine et qui déplorons la manière dont son parti a tendance à traquer des opposants, en particulier les communistes. Traque dont il n’est jamais fait état dans notre presse, l’occident a dans ce domaine ses protégés, ses “stipendiés”. Ce sont des produits “maison” …
L’administration pénitentiaire fédérale russe a indiqué lundi que Navalni avait été transféré dans une autre prison, équipée d’un hôpital.
Le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov a déclaré lundi que la surveillance de la santé des détenus est correctement réglementée par l’Administration pénitentiaire fédérale russe (FSIN).
Selon cette administration pénitentiaire, Navalni est examiné quotidiennement par un médecin et sa santé est considérée comme satisfaisante.
On peut se demander si le transfert dans un hôpital n’est pas de même nature que celui opéré récemment par les Cubains pour “un droit commun” (ce qu’est Navalni puisque même Amnesty international ne lui a pas accordé le statut de prisonnier politique), qui prétendait au statut de dissident avait entamé une grève de la faim. Les Cubains l’ont placé sous surveillance dans un hôpital sans l’empêcher de poursuivre sa grève, au bout de deux jours de vraie grève, le dissident y a renoncé. Les Russes ont filmé Navalny dans sa cellule et ont publié des films où on le voit faire de la gym alors qu’il prétendait être incapable de bouger et ne pas recevoir les soins appropriés.
On serait néanmoins intéressés au sort de Navalni, même si le personnage n’était pas ce spécialiste de la maladie largement inventée (voir le cas en Allemagne où on le croit mourant alors qu’en pleine forme il tourne un film qui depuis a fait un bide sur un faux palais de Poutine).
Et surtout si ces vertueux champions de la défense de Navalni se montraient aussi passionnés par le cas de cette prison sans le moindre droit ni jugement qu’est Guantanamo ou s’employaient à résoudre au plus vite le cas d’Assange qui est tout de même plus aisé à résoudre que celui de Navalni.
Julian Assange, emprisonné près de Londres sur ordre des États-Unis (il ne devrait pas être extradé) pour avoir révélé au monde les crimes commis par l’armée et les services spéciaux nord-américains est dans un état grave, viennent de réaffirmer ses avocats. Silence dans les médias et les cercles dirigeants occidentaux.
A quand la mobilisation de Courrier international, le Nouvel observateur, libération, France inculture, the Guardian pour que soit libéré Assange d’une prion de haute sécurité face à l’arbitaire total des Etats-Unis et du Royaume uni.
Danielle Bleitrach