Après le Brexit, l'UE veut imposer l'anglais partout dans les institutions !
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Le Royaume-Uni a quitté l'Union en 2020. Mais les partisans de l'anglo-américanisation de l'Europe, et de la France, tentent un coup d'État, « à la faveur !... » du Brexit, pour faire de l'anglais, à la Commission (Bruxelles), et au Parquet européen (Luxembourg), une « langue commune », c'est-à-dire l'unique langue de travail de fait.
Usage brutal, massif, imposant un fait accompli, voulu jurisprudence, puis « common law ».
Usage illégal : le règlement européen n° 1 de 1958 modifié, charte linguistique des institutions de l'UE, instaure plusieurs langues de travail, et non une seule.
Usage illégitime : l'anglais langue maternelle passe de 16% chez les 28, à quelque 1% chez les 27 ; illégitime surtout, car opposé à la nature de l'Union, qui est diversité linguistique, culturelle et politique, non pas un agrégat de provinces de l'empire à unir par l'anglo-américain.
Le Haut Conseil, les 27 associations françaises qui y sont représentées, et ses 170 personnalités membres, réagissent ; elles ont déjà :
appelé le Président de la République, par lettres ouvertes collectives des 14/9/2020, puis du 1/2/2021, à opposer, en Conseil européen, le « non ! » de la France à ce coup de force, sans attendre qu'elle préside à son tour le Conseil européen au 1er semestre de 2022 ;
suggéré à leurs partenaires allemands de réagir de leur côté auprès de la Chancelière ;
proposé, en partie dans leurs langues, aux députés des pays membres au Parlement européen et à leur Président, d'y provoquer un débat et le vote d'une résolution idoine ;
invité l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), à en débattre lors du Sommet francophone des chefs d'État qui se tient les 20 et 21/11/2021 à Tunis ;
décidé de requérir devant la Cour de Justice de l'Union européenne : à cet effet, elles ont adressé le 18 mai 2021 un recours gracieux aux présidentes de la Commission et du Parquet.
Dans l'attente du « non ! » ferme de la France, elles en appellent à toutes les forces vives de la France et de la Francophonie, et à tous les tenants de la diversité linguistique, pour demander un retour effectif aux langues de travail de l'Union conforme au droit, et à la nature d'icelle.
Pour le Haut Conseil international : Secrétaire général Albert Salon, ancien ambassadeur, pt d'honneur d'ALF. Contact ALF : avenilf@laposte.net ; tel d'A. Salon : 01 45 32 42 84.