PEROU : comme à leur habitude l'empire et les forces réactionnaires parlent de fraude lorsque le verdict populaire leur est défavorable

Publié le par FSC

Pour information la candidate de droite battue risque fort de retourner en prison pour 30 ans sous l'accusation de corruption.

Une affaire de famille, son père Alberto Fujimori purgeant une peine de 25 ans n pour crimes contre l'humanité et corruption. 

Comme en Ukraine, en Russie ou en Biélorussie le bloc occidental a les alliés qui lui ressemblent!

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·2 min de lecture
 
 
 
PÉROU: CASTILLO VERS UNE VICTOIRE À LA PRÉSIDENTIELLE SUR FOND D'ACCUSATIONS DE FRAUDE

par Marcelo Rochabrun et Marco Aquino

LIMA (Reuters) - Le socialiste Pedro Castillo conservait jeudi une courte avance sur sa rivale Keiko Fujimori après le dépouillement de la quasi-totalité des bulletins pour l'élection présidentielle au Pérou, alors que les autorités électorales se sont réunies pour examiner des bulletins contestés.

Pedro Castillo, un enseignant novice en politique qui a gagné en popularité en promettant de réviser la Constitution et de redistribuer les richesses, était crédité de 50,2% des suffrages, devançant sa rivale conservatrice de 71.441 voix.

Quelque 300.000 bulletins contestés sont examinés par un jury électoral, un processus devant s'étaler sur plusieurs jours et qui pourrait décaler l'annonce de l'identité du prochain chef de l'Etat, alors que Francisco Sagasti assure l'intérim jusqu'à fin juillet.

Aux yeux d'analystes, toutefois, ces bulletins ne devraient pas faire basculer le scrutin.

"Pedro Castillo est à coup sûr le prochain président", a déclaré Eileen Gavin, analyste pour la région chez Verisk Maplecroft, firme basée au Royaume-Uni.

Keiko Fujimori, fille de l'ancien président Alberto Fujimori, dénonçait mercredi soir 500.000 votes suspects, sans fournir toutefois de preuve de ses dires.

"Il est crucial que ces (accusations) soient analysées dans le décompte final", a-t-elle dit, ajoutant ne pas accuser les autorités électorales d'être complices d'une malversation.

L'organe chargé de superviser la légalité du processus électoral a déclaré que jeter sans preuve une ombre sur les résultats du scrutin et appeler à des manifestations, comme l'ont fait les deux camps depuis dimanche après la fermeture des bureaux de vote, était "irresponsable".

"Ils nourrissent un climat de polarisation sociale et affaiblissent les organes électoraux", a ajouté le tribunal d'éthique du Jury national électoral (JNE) dans un communiqué publié jeudi matin via Twitter.

 
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