hôpital Simone-Veil, à Troyes les DEMISSIONS à l'hôpital

Publié le par FSC

SOURCE :L'EstvEclair

 
La campagne vise à aller à la rencontre des salariés et usagers de la santé et de l’action sociale.
La campagne vise à aller à la rencontre des salariés et usagers de la santé et de l’action sociale.

Dans le cadre de sa « campagne de luttes » organisée dans toute la France, la CGT avait posé sa tente ce jeudi devant l’entrée de l’hôpital Simone-Veil, à Troyes.

 

 

 

 

Un lieu qui n’est pas anodin, on s’en doute. Non seulement en raison de la situation actuelle – et l’arrivée de la 4e vague du Covid – mais aussi parce que le syndicat santé de l’union départementale de la CGT souhaite sensibiliser le public à la situation des domaines de la santé et de l’action sociale tout en allant à la rencontre des salariés ou agents de ces secteurs. « Ces deux domaines nous ont semblé être pertinents pour débuter cette campagne estivale. Il s’agit d’aller au-devant des salariés et usagers pour échanger avec eux sur le système de soins mais plus globalement la santé et l’action sociale », explique Marc Joudelat de l’union départementale (UD) CGT.

Quant à la situation au centre hospitalier de Troyes, elle reste tendue, selon Agnès Bannholtzer, infirmière et militante du syndicat. « 180 postes d’infirmières et aides-soignantes sont budgétés mais ils ne sont pas tous pourvus car nous avons eu un grand nombre de démissions ces trois derniers mois. Il y avait beaucoup de fatigue et la crise du Covid n’a rien arrangé. Le manque de moyens humains et financiers est un problème grave et urgent. Malheureusement, je n’ai pas la solution pour faire venir des candidats », se désole l’infirmière qui regrette aussi un manque de solidarité parmi les équipes. « Les plus jeunes s’en vont vite. À la première difficulté, ils laissent tout tomber et vont travailler ailleurs, voire changent de métier. On n’essaie pas de penser en équipe et solidaires. Nous sommes 2 300 personnes employées à l’hôpital, si la moitié se mettait en grève, ça pèserait. Mais, maintenant, les gens préfèrent partir. On quitte le navire ! »

 

 

Pas de forte opposition au vaccin

Si l’obligation vaccinale des soignants a mis beaucoup de personnels en colère, la militante ne note pas d’opposition frontale forte. « C’est sûr que ça en énerve beaucoup après tous les efforts fournis depuis plus d’un an, mais la grande majorité font des analyses de sang pour les anticorps pour ensuite, si besoin, aller se faire vacciner. »

 
 
 
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