LUTTES : A Brest, la CGT métallurgie bloque le port

Publié le par FSC

L'application du décret relatif aux retraités soumis au contact de l'amiante laisse bien présager des intentions sur la contre-réforme des retraites en général !

Luttes toujours " couvertes " en général par le silence des médias système !

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❌ DROIT A LA RETRAITE ANTICIPÉE MENACÉ : LA CGT BLOQUE LE PORT DE BREST
Le port de Brest était bloqué ce matin par la CGT Métallurgie et les syndicats du port qui revendiquent la préservation du droit au départ à la retraite anticipé pour les salariés au contact de l'amiante. Le passage par le port est impossible, la circulation routière à l'une des portes d'entrée étant paralysée depuis 6h du matin.
Les syndicats affirment que la direction générale du travail souhaite mettre fin à ce droit à une retraite anticipée en juin 2022, au prétexte d'une nouvelle norme de repérage de l'amiante sur les navires sous pavillon français au 1er janvier 2022.
Pour la CGT, la suppression annoncée de la retraite anticipée chez les ouvriers du port est le prélude à une suppression aussi chez les ouvriers de l'Arsenal. "Si le décret amiante est remis en cause dans la métallurgie, l'Arsenal sera aussi impacté. Ca va arriver chez nous rapidement et on n'aura plus ce droit.", a ainsi expliqué Roland Guilcher, CGT Arsenal de Brest, au micro de France 3.

 

 

 

 

 

 

SOURCE : France 3 Régions

 

Publié le 30/06/2021 

Des salariés de la réparation navale à Brest bloquent le port depuis 6 heures ce mercredi 30 juin. Ils réclament le maintien d'un droit à la retraite à partir de 50 ans pour cause d'exposition à l'amiante. Une nouvelle norme pour repérer l'amiante avant travaux sur navires, remet en cause ce droit.

 Barrage aux rond points de l'entrée de Brest, par le port, organisé par la CGT Métallurgie le mercredi 30 juin 2021

Le port de Brest est bloqué par plusieurs syndicats, pour préserver le droit au départ à la retraite anticipé pour les salariés au contact de l'amiante. De premiers bouchons se sont formés ce mercredi matin.

Feu de palettes et de pneus, barrages aux ronds points, les militants de la CGT Métallurgie bloquent la circulation routière à l'une des portes d'entrée de la cité finistérienne. Le passage par le port de Brest est désormais impossible pour les automobilistes. 


 Les dockers du port et les salariés d'entreprises de réparation navale comme Damen, Navtis, Endel et Sobec,  réclament le maintien de l’allocation de cessation anticipée d’activité (Acaata), la "préretraite amiante". A midi, ils seront rejoints par ceux de l'Arsenal,  devant l'étrave qui décore le rond point des Foulques.

"L'Arsenal sera aussi impacté"

Pour l'instant, les ouvriers de l'Arsenal, dont 600 ouvriers d'Etat et 1500 salariés de droit privé comme ceux de Naval Group, ne sont pas concernés par le décret qui met fin à la retraite à 50 ans pour les salariés exposés à l'amiante. Mais selon la CGT, la suppression annoncée de la retraite anticipée chez les ouvriers de la réparation navale est le prélude à une suppression aussi chez les ouvriers de l'Arsenal.

"Si le décret amiante est remis en cause dans la métallurgie, l'Arsenal sera aussi impacté. Ca va arriver chez nous rapidement et on n'aura plus ce droit."

Roland Guilcher, CGT Arsenal de Brest

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