Pass sanitaire : dans le commerce, les menaces de licenciement commencent déjà à pleuvoir !

Publié le par FSC

Comme le révèle Sud Commerce, suite aux annonces de Macron du 12 juillet dernier, plusieurs enseignes commerciales sont déjà en train de menacer plus ou moins explicitement de licenciement les salariés qui ne présenteraient pas un pass sanitaire valide, et ce dès le mois d'août. Une conséquence directe du projet de loi liberticide que Macron entend passer cette semaine.

Sephora, SFR...

De même pour SFR, toujours d’après Sud Commerce : « Même si la vaccination en elle-même n’a pas été rendue obligatoire, l’accès à votre lieu de travail en centre commercial vous sera refusé à défaut de pouvoir présenter un pass sanitaire ou un test PCR. » Et la liste pourrait bien s’allonger.

Une conséquence de l’offensive liberticide de Macron

De telles menaces, alors même que le projet de loi sur le pass sanitaire n’est pas entré en vigueur, expriment d’ores et déjà les conséquences que va avoir le pass sanitaire sur les travailleurs. Comme on pouvait s’y attendre, cette mesure autoritaire élargit le champ de l’arbitraire patronal et va se payer d’attaque importantes contre le monde du travai

 

Article complet à l'asresse :

http://www.cgt-unilever-hpc-france.com/

 

REMARQUES :

Nous sommes pour l'application la plus large de l'outil que constitue la vaccination.

En ne perdant pas de vue qu'à l'échelle internationale - l'échelle la plus pertinente pour combatte efficacement la pandémie -  les brevets mis en place par l'industrie pharmaceutique avec la bénédiction des pouvoirs politiques à son service  sont un obstacle majeur à la vaccination.
En ne perdant pas de vue que le bâton est brandi ici pour rendre la vaccination obligatoire est essentiellement dirigé contre les travailleurs (personnels soignants en première ligne).

ET que ce qui se passe en Chine désignée à longueurs d'antennes comme " totalitaires" par nos médias si attachés à la démocratie  ... AILLEURS est plus qu'édifiant.

Le débat public faisant rage et l'accent étant mis sur l'aspect VOLONTAIRE de l'acceptation  médicale préventive.

Ainsi qu'en témoigne Global Times du 14 juillet dernier les plus hautes autorités sanitaires optant pour le choix volontaire :

 

REPRIS du site FVRPCF

http://lepcf.fr/Un-pays-totalitaire

 

Le Global Times du 14 juilletrelevait que, dans certaines villes de la région autonome Zhuang du Guanxi (sud de la Chine)

« Les étudiants peuvent ne pas être autorisés à entrer dans les campus scolaires si leurs parents ne reçoivent pas de vaccins COVID-19 ».

Et ceci « Alors que le calendrier de vaccination de la Chine entre dans la seconde moitié de la phase, les gouvernements locaux subissent des pressions pour atteindre l'objectif de vaccination ».

Tout en signalant « une controverse en ligne … Certains internautes sur Sina Weibo qui ont choisi de ne pas recevoir le vaccin pour diverses raisons ont publié des commentaires disant que leurs choix devaient être compris et respectés. », (tiens donc, et la censure totalitaire alors ?), l'article faisait valoir que :

« Liu Changsong, un avocat du cabinet d'avocats Beijing Mugong, a déclaré mercredi au Global Times que demander aux étudiants de partager la responsabilité conjointe avec des personnes qui ne reçoivent pas de vaccin peut constituer une violation de la loi sur l'éducation obligatoire, car la loi protège les droits des étudiants à recevoir une éducation. »

Ajoutant :

« Mais les approches universelles et radicales ne sont pas appropriées. La vaccination doit être volontaire, ce qui signifie que les choix individuels doivent être respectés et que tous les cas particuliers doivent être prioritaires ».

Trois jours plus tard, Global Times revient sur le sujet en titrant :

La plus haute autorité sanitaire chinoise rectifie les ordonnances locales de vaccination obligatoire, soulignant le principe du volontariat

La plus haute commission chinoise de la santé a déclaré avoir remarqué les réglementations locales émises par certaines villes qui interdisent aux résidents qui n'ont pas reçu de vaccin contre le COVID-19 d'entrer dans certains lieux publics clés, soulignant que la commission est intervenue et a donné des orientations supplémentaires.

« Informé, consenti et volontaire » sont les principes de base du programme d'inoculation des vaccins COVID-19, a déclaré le centre de contrôle et de prévention des maladies relevant de la Commission nationale de la santé.

Selon la loi chinoise sur la prévention et le traitement des maladies infectieuses, les personnes sans contre-indications qui ont l'âge acceptable pour recevoir le vaccin doivent être vaccinées autant que possible.

Récemment, les gouvernements locaux de plusieurs villes ont publié des règles stipulant que les personnes non vaccinées seront interdites d'entrer dans les lieux publics tels que les hôpitaux et les supermarchés.

Plusieurs villes ont également déclaré que les gens devaient être vaccinés pour entrer dans les lieux publics tels que les hôpitaux, les supermarchés, les restaurants, les lieux de divertissement, les salles du gouvernement ou pour accéder aux transports publics.

Certaines villes ont également stipulé que, pour assurer la sécurité du campus, les étudiants et les membres de leur famille devraient être vaccinés dès que possible. Dans le cas contraire, les élèves ne seront pas autorisés à retourner à l'école en septembre.

La réglementation a déclenché des discussions animées en ligne, beaucoup affirmant que la vaccination d'une personne devrait être un choix personnel. Certains experts ont également déclaré que les règles relatives aux enfants sont soupçonnées de violer les lois sur l'éducation.

Dans le cas le plus controversé, le gouvernement du comté de Tanghe, dans la province du Henan (centre de la Chine), a demandé aux fonctionnaires, y compris aux retraités, de se faire vacciner, à l'exception de ceux qui ne se prêtent pas à la vaccination, sinon ils ne seront pas autorisés à continuer de travailler ou recevoir un salaire.

Le gouvernement du comté a ensuite répondu que le règlement ne serait pas mis en œuvre et avait été supprimé.

En avril, les plus hautes autorités sanitaires chinoises ont exhorté les autorités locales à suspendre les ordonnances de vaccination obligatoire, car certaines villes auraient adopté des mesures obligatoires pour atteindre l'objectif du pays de vacciner 560 millions de personnes d'ici juin.

La Chine adopte une approche consistant à " faire vacciner les personnes qui en ont besoin et à faire avancer la vaccination par étapes". Le pays a administré plus de 1,4 milliard de doses de vaccins COVID-19, couvrant environ la moitié de ses 1,4 milliard d'habitants.

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Sur ce plan comme sur tous les autres le choix macronien est un choix de classe avec pour conséquences la division de la population!

 

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