POLOGNE : J'ai été arrêté par l'Agence de sécurité intérieure

Publié le par FSC

En Pologne n'en déplaise aux médias système il n'y a pas que le droit à l'avortement qui soit malmené!

Ce sont à présent les communistes de ce pays qui donc dans le silence des "défenseurs des droits de l'homme" de l'Union européenne qui font les frais de la politique réactionnaire du pouvoir en place.

Les fascistes étant eux préservé, sans doute comme solution alternative dans la crise capitaliste. et celle de l'union européenne.

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SOURCE : Initiative communiste

Michał Nowicki est un camarade polonais qui anime le site Odrodzenie komunizmu, basé en France (cf. interviews de nos camarades Annie Lacroix-, Bruno Drewski, Aymeric Monville), mais malgré tout dans le collimateur des autorités polonaises qui prétendent désormais faire la loi dans toute l’Europe.

Etant en vacances dans son pays, il vient d’être arrêté par les services de sécurité de l’Etat polonais ABW (souvent tourné en dérision sous l’appellation “ABWehr”) lors de son jogging matinal.

Son épouse qui l’attendait à son retour n’a pas été prévenue, en revanche des messieurs à la triste mine se sont rendus chez sa mère, par ailleurs députée de gauche libérale, pour la prévenir que son fils se trouvait à la fameuse prison de la rue Rakowiecka où il doit être interrogé.

Je vous tiendrai informé de la suite mais c’est la poursuite des répressions répétitives organisées depuis l’arrivée au pouvoir de l’actuel gouvernement polonais et qui vise les personnes accusées de sympathies pro-russes, pro-chinoises, pro-iraniennes ou pro-communistes alors que les activités violentes des groupes d’extrême droite bénéficient de la tolérance des autorités malgré leur caractère illégal.

En ce moment en Pologne, il y a un autre militant de gauche anti-impérialiste arrêté depuis plusieurs semaines, Janusz Niedźwiecki, sous l’accusation de propagation d’idées pro-russes.

Un autre militant et ancien député, Mateusz Piskorski, est toujours sous le coup d’une enquête qui l’empêche dans les faits de retrouver du travail et de voyager à l’étranger, après avoir passé près de trois ans en prison de façon tout à fait illégale selon le bureau des Nations Unies pour les arrestations abusives.

De son côté, le Parti communiste de Pologne est toujours l’objet d’un procès en délégalisation qui dure depuis plusieurs années et l’empêche de mener une activité normale. 

Le PRCF exige sa libération immédiate et l’arrêt des persécutions -fascistes contre l’ensemble des militants communistes polonais.

Intervention du militant Michał Nowicki arrêté par les services de sécurité  :

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