GOOGLE : Travailler plus pour gagner moins

Publié le par FSC

Google toujours à la pointe de la fraude fiscale ... et du " progrès social "

Comme dab les capitalistes utilisent le progrès technologique pour aggraver l'exploitation des travailleurs

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SOURCE RT France

Adresse :

https://francais.rt.com/economie/89695-teletravail-google-pourrait-baisser-salaires-fonction-lieu-residence

EXTRAITS :

 

Le big bang du télétravail dans la Silicon Valley, ce n’est pas pour tout de suite. En effet, des grandes entreprises de technologies comme Google indexent les salaires sur les lieux de résidence avec risque de baisse. Avec la fin des mesures de confinement et la disparition du motif sanitaire pour justifier, voire imposer le télétravail, certains salariés qui s’étaient accommodés d’une nouvelle vie loin du bureau, et envisageaient de travailler à distance de façon permanente, dans un lieu de résidence moins cher et plus au calme, vont devoir y réfléchir à deux fois.

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Le big bang du télétravail dans la Silicon Valley, ce n’est pas pour tout de suite. En effet, des grandes entreprises de technologies comme Google indexent les salaires sur les lieux de résidence avec risque de baisse. Avec la fin des mesures de confinement et la disparition du motif sanitaire pour justifier, voire imposer le télétravail, certains salariés qui s’étaient accommodés d’une nouvelle vie loin du bureau, et envisageaient de travailler à distance de façon permanente, dans un lieu de résidence moins cher et plus au calme, vont devoir y réfléchir à deux fois.

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Le big bang du télétravail dans la Silicon Valley, ce n’est pas pour tout de suite. En effet, des grandes entreprises de technologies comme Google indexent les salaires sur les lieux de résidence avec risque de baisse. Avec la fin des mesures de confinement et la disparition du motif sanitaire pour justifier, voire imposer le télétravail, certains salariés qui s’étaient accommodés d’une nouvelle vie loin du bureau, et envisageaient de travailler à distance de façon permanente, dans un lieu de résidence moins cher et plus au calme, vont devoir y réfléchir à deux fois. Lire aussi Les logos des applications Google et Facebook affichés sur un smartphone (image d'illustration) Etats-Unis : chez Google et Facebook, les employés devront être vaccinés pour accéder aux locaux Par exemple, les employés de Google aux Etats-Unis basés dans le même bureau avant la pandémie pourraient voir leurs salaires diverger s'ils choisissent le télétravail de manière permanente, en fonction de leur lieu de résidence, les longs trajets étant plus durement touchés, selon un calculateur de salaire d'entreprise vu par Reuters. Il s'agit d'une expérience menée dans toute la Silicon Valley, qui définit souvent des tendances pour d'autres grands employeurs. Facebook et Twitter ont également réduit les salaires des employés distants qui déménagent dans des zones moins chères, tandis que des entreprises plus petites du secteur comme Reddit et Zillow, sont passées à des modèles de rémunération indépendants de l'emplacement. Google se démarque en offrant aux employés une calculatrice qui leur permet de voir les effets d'un déménagement. Mais dans la pratique, certains employés distants, en particulier ceux qui font la navette sur de longues distances, pourraient subir des baisses de salaire s’ils décidaient de choisir le télétravail permanent. «Nos programmes de rémunération ont toujours été déterminés par l’emplacement, et nous continuons d’offrir les meilleures rémunérations sur un bassin d’emploi donnée en fonction du lieu de travail d'un employé», explique un porte-parole de Google cité par Reuters, précisant que le salaire différera d'une ville à l'autre et d'un Etat à l'autre. Deux heures de trajet ou - 10% de salaire Un employé de Google, témoignant de façon anonyme par crainte de sanctions, dit se rendre généralement au bureau de Seattle depuis un comté voisin. Il affirme que son salaire serait réduit d'environ 10 % en travaillant à domicile à temps plein, selon les estimations de l'outil de localisation du travail de l'entreprise lancé en juin. L'employé envisageait de travailler à distance mais a décidé de continuer à se rendre au bureau – malgré les deux heures de trajet. «Ce serait une baisse de salaire équivalente à l’augmentation que j'ai reçue pour ma dernière promotion. Je n'ai pas fait tout ce travail acharné pour être promu puis subir une baisse de salaire», explique-t-il. Jake Rosenfeld, professeur de sociologie à l'Université de Washington, à Saint-Louis, spécialiste des salaires, interrogé par Reuters, observe que si Google a pu maintenir les salaires de ses employés pendant les périodes de confinement et de télétravail obligatoire, il n’a pas de raison valable de baisser maintenant leur salaire en fonction de leur lieu de travail. «Google a payé ces travailleurs à 100 % de leur salaire antérieur, par définition. Ce n'est donc pas comme s'ils ne pouvaient pas se permettre de payer leurs travailleurs qui choisissent de travailler à distance de la même manière que d’habitude», explique le sociologue. Des captures d'écran du calculateur de salaire interne de Google vues par Reuters montrent qu'une employée vivant à Stamford, dans le Connecticut – à une heure de New York en train – serait payée 15 % de moins si elle travaillait à domicile, tandis qu'un collègue du même bureau, vivant à New York même, ne connaîtrait aucune réduction de salaire en continuant à travailler à domicile. Les captures d'écran ont montré des différences de 5% et 10% dans les régions de Seattle, Boston et San Francisco. Des employés de Google dont les témoignages recueillis par Reuters évoquent des réductions de salaire allant jusqu'à 25 % pour le travail à distance s'ils quittaient San Francisco pour une région presque aussi chère de l'Etat comme le lac Tahoe. Le calculateur de Google se fonde sur les CBSAs (core-based statistical area), les zones statistiques métropolitaines du U.S. Census Bureau, l’Insee des Etats-Unis. Ainsi, la ville de Stamford, citée plus haut, ne fait pas partie de la zone de New York bien qu’elle en soit proche et que de nombreuses personnes qui y vivent travaillent à New York. Un porte-parole de Google a toutefois souligné que l'entreprise ne modifierait pas le salaire d'un employé en fonction de son passage du travail de bureau au télétravail dans la ville où se trouve le bureau.

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Le big bang du télétravail dans la Silicon Valley, ce n’est pas pour tout de suite. En effet, des grandes entreprises de technologies comme Google indexent les salaires sur les lieux de résidence avec risque de baisse. Avec la fin des mesures de confinement et la disparition du motif sanitaire pour justifier, voire imposer le télétravail, certains salariés qui s’étaient accommodés d’une nouvelle vie loin du bureau, et envisageaient de travailler à distance de façon permanente, dans un lieu de résidence moins cher et plus au calme, vont devoir y réfléchir à deux fois. Lire aussi Les logos des applications Google et Facebook affichés sur un smartphone (image d'illustration) Etats-Unis : chez Google et Facebook, les employés devront être vaccinés pour accéder aux locaux Par exemple, les employés de Google aux Etats-Unis basés dans le même bureau avant la pandémie pourraient voir leurs salaires diverger s'ils choisissent le télétravail de manière permanente, en fonction de leur lieu de résidence, les longs trajets étant plus durement touchés, selon un calculateur de salaire d'entreprise vu par Reuters. Il s'agit d'une expérience menée dans toute la Silicon Valley, qui définit souvent des tendances pour d'autres grands employeurs. Facebook et Twitter ont également réduit les salaires des employés distants qui déménagent dans des zones moins chères, tandis que des entreprises plus petites du secteur comme Reddit et Zillow, sont passées à des modèles de rémunération indépendants de l'emplacement. Google se démarque en offrant aux employés une calculatrice qui leur permet de voir les effets d'un déménagement. Mais dans la pratique, certains employés distants, en particulier ceux qui font la navette sur de longues distances, pourraient subir des baisses de salaire s’ils décidaient de choisir le télétravail permanent. «Nos programmes de rémunération ont toujours été déterminés par l’emplacement, et nous continuons d’offrir les meilleures rémunérations sur un bassin d’emploi donnée en fonction du lieu de travail d'un employé», explique un porte-parole de Google cité par Reuters, précisant que le salaire différera d'une ville à l'autre et d'un Etat à l'autre. Deux heures de trajet ou - 10% de salaire Un employé de Google, témoignant de façon anonyme par crainte de sanctions, dit se rendre généralement au bureau de Seattle depuis un comté voisin. Il affirme que son salaire serait réduit d'environ 10 % en travaillant à domicile à temps plein, selon les estimations de l'outil de localisation du travail de l'entreprise lancé en juin. L'employé envisageait de travailler à distance mais a décidé de continuer à se rendre au bureau – malgré les deux heures de trajet. «Ce serait une baisse de salaire équivalente à l’augmentation que j'ai reçue pour ma dernière promotion. Je n'ai pas fait tout ce travail acharné pour être promu puis subir une baisse de salaire», explique-t-il. Jake Rosenfeld, professeur de sociologie à l'Université de Washington, à Saint-Louis, spécialiste des salaires, interrogé par Reuters, observe que si Google a pu maintenir les salaires de ses employés pendant les périodes de confinement et de télétravail obligatoire, il n’a pas de raison valable de baisser maintenant leur salaire en fonction de leur lieu de travail. «Google a payé ces travailleurs à 100 % de leur salaire antérieur, par définition. Ce n'est donc pas comme s'ils ne pouvaient pas se permettre de payer leurs travailleurs qui choisissent de travailler à distance de la même manière que d’habitude», explique le sociologue. Des captures d'écran du calculateur de salaire interne de Google vues par Reuters montrent qu'une employée vivant à Stamford, dans le Connecticut – à une heure de New York en train – serait payée 15 % de moins si elle travaillait à domicile, tandis qu'un collègue du même bureau, vivant à New York même, ne connaîtrait aucune réduction de salaire en continuant à travailler à domicile. Les captures d'écran ont montré des différences de 5% et 10% dans les régions de Seattle, Boston et San Francisco. Des employés de Google dont les témoignages recueillis par Reuters évoquent des réductions de salaire allant jusqu'à 25 % pour le travail à distance s'ils quittaient San Francisco pour une région presque aussi chère de l'Etat comme le lac Tahoe. Le calculateur de Google se fonde sur les CBSAs (core-based statistical area), les zones statistiques métropolitaines du U.S. Census Bureau, l’Insee des Etats-Unis. Ainsi, la ville de Stamford, citée plus haut, ne fait pas partie de la zone de New York bien qu’elle en soit proche et que de nombreuses personnes qui y vivent travaillent à New York. Un porte-parole de Google a toutefois souligné que l'entreprise ne modifierait pas le salaire d'un employé en fonction de son passage du travail de bureau au télétravail dans la ville où se trouve le bureau.

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Le big bang du télétravail dans la Silicon Valley, ce n’est pas pour tout de suite. En effet, des grandes entreprises de technologies comme Google indexent les salaires sur les lieux de résidence avec risque de baisse. Avec la fin des mesures de confinement et la disparition du motif sanitaire pour justifier, voire imposer le télétravail, certains salariés qui s’étaient accommodés d’une nouvelle vie loin du bureau, et envisageaient de travailler à distance de façon permanente, dans un lieu de résidence moins cher et plus au calme, vont devoir y réfléchir à deux fois. Lire aussi Les logos des applications Google et Facebook affichés sur un smartphone (image d'illustration) Etats-Unis : chez Google et Facebook, les employés devront être vaccinés pour accéder aux locaux Par exemple, les employés de Google aux Etats-Unis basés dans le même bureau avant la pandémie pourraient voir leurs salaires diverger s'ils choisissent le télétravail de manière permanente, en fonction de leur lieu de résidence, les longs trajets étant plus durement touchés, selon un calculateur de salaire d'entreprise vu par Reuters. Il s'agit d'une expérience menée dans toute la Silicon Valley, qui définit souvent des tendances pour d'autres grands employeurs. Facebook et Twitter ont également réduit les salaires des employés distants qui déménagent dans des zones moins chères, tandis que des entreprises plus petites du secteur comme Reddit et Zillow, sont passées à des modèles de rémunération indépendants de l'emplacement. Google se démarque en offrant aux employés une calculatrice qui leur permet de voir les effets d'un déménagement. Mais dans la pratique, certains employés distants, en particulier ceux qui font la navette sur de longues distances, pourraient subir des baisses de salaire s’ils décidaient de choisir le télétravail permanent. «Nos programmes de rémunération ont toujours été déterminés par l’emplacement, et nous continuons d’offrir les meilleures rémunérations sur un bassin d’emploi donnée en fonction du lieu de travail d'un employé», explique un porte-parole de Google cité par Reuters, précisant que le salaire différera d'une ville à l'autre et d'un Etat à l'autre. Deux heures de trajet ou - 10% de salaire Un employé de Google, témoignant de façon anonyme par crainte de sanctions, dit se rendre généralement au bureau de Seattle depuis un comté voisin. Il affirme que son salaire serait réduit d'environ 10 % en travaillant à domicile à temps plein, selon les estimations de l'outil de localisation du travail de l'entreprise lancé en juin. L'employé envisageait de travailler à distance mais a décidé de continuer à se rendre au bureau – malgré les deux heures de trajet. «Ce serait une baisse de salaire équivalente à l’augmentation que j'ai reçue pour ma dernière promotion. Je n'ai pas fait tout ce travail acharné pour être promu puis subir une baisse de salaire», explique-t-il. Jake Rosenfeld, professeur de sociologie à l'Université de Washington, à Saint-Louis, spécialiste des salaires, interrogé par Reuters, observe que si Google a pu maintenir les salaires de ses employés pendant les périodes de confinement et de télétravail obligatoire, il n’a pas de raison valable de baisser maintenant leur salaire en fonction de leur lieu de travail. «Google a payé ces travailleurs à 100 % de leur salaire antérieur, par définition. Ce n'est donc pas comme s'ils ne pouvaient pas se permettre de payer leurs travailleurs qui choisissent de travailler à distance de la même manière que d’habitude», explique le sociologue. Des captures d'écran du calculateur de salaire interne de Google vues par Reuters montrent qu'une employée vivant à Stamford, dans le Connecticut – à une heure de New York en train – serait payée 15 % de moins si elle travaillait à domicile, tandis qu'un collègue du même bureau, vivant à New York même, ne connaîtrait aucune réduction de salaire en continuant à travailler à domicile. Les captures d'écran ont montré des différences de 5% et 10% dans les régions de Seattle, Boston et San Francisco. Des employés de Google dont les témoignages recueillis par Reuters évoquent des réductions de salaire allant jusqu'à 25 % pour le travail à distance s'ils quittaient San Francisco pour une région presque aussi chère de l'Etat comme le lac Tahoe. Le calculateur de Google se fonde sur les CBSAs (core-based statistical area), les zones statistiques métropolitaines du U.S. Census Bureau, l’Insee des Etats-Unis. Ainsi, la ville de Stamford, citée plus haut, ne fait pas partie de la zone de New York bien qu’elle en soit proche et que de nombreuses personnes qui y vivent travaillent à New York. Un porte-parole de Google a toutefois souligné que l'entreprise ne modifierait pas le salaire d'un employé en fonction de son passage du travail de bureau au télétravail dans la ville où se trouve le bureau.

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