GUADELOUPE : Nos camarades nous communiquent
Les suites données à la la dernière annonce du pouvoir sur son "ouverture à la question de l'autonomie de l'ile" dira s'il s'agit d'une autre de ces manoeuvres de division.
Cette sortie illustre en tout cas l'embarras du pouvoir face à un mouvement que jusqu'ici il n'a pas réussi à juguler tout en se préparant peut-être à la répression en faisant mousser dans les médias les désordres publics.
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Première page du texte : " La dose de trop !"
Guadeloupe : La dose de trop… !
« Celui qui aime tuer doit aimer mourir ! »
Proverbe créole
Depuis le mois de janvier 2020, au moment même où les chinois avertissaient le monde de la dangerosité du virus de la COVID, le gouvernement était encore « rassuriste » au point de qualifier la pandémie de simple grippette. Depuis, sont passés des mois d’erreurs et de décisions incohérentes aboutissant à des scandales et à la mise en danger permanente des citoyens et des soignants. Les rares scientifiques ou intellectuels qui ont eu la lucidité de s’interroger, voire de critiquer, ont connu le bannissement social.
La dernière trouvaille magique de nos apprentis sorciers dirigeants est l’essai clinique à base d’ARN messager ou à vecteur viral – nouvelles biotechnologies ultra rentables financièrement mais nous plongeant dans l’inconnu sanitaire - que l’on nous a présenté comme étant la solution ultime à plus de 90% dès le début, puis à moins de 50% jusqu’à advenir juste une « protection des formes graves » et finalement mutant en obligation absolue pour les soignants et, de manière à peine voilée, habilement « conseillé » à tout un chacun.
Le problème est que, voulant aller trop vite pour imposer cette « nouvelle technologie vaccinale », les autorités de tous les pays occidentaux ont commis l’erreur d’interdire à la médecine de faire ce qu’elle sait faire depuis toujours, soigner. Nous faisons face à une véritable gestion idéologique tant sur le choix économique de la réponse thérapeutique que sur le choix des contraintes de mise en place pour faire passer la pilule.
En Guadeloupe, la situation est bien plus complexe et noble que ne laisse entrevoir le mépris néocolonialiste au travers des propos qui nous qualifient de vodouïsants ou d'alcooliques pour expliquer notre rétivité. La situation est complexe parce que les événements sont multifactoriels, et noble parce que nous avons à faire à une population dans une rectitude qui surprend même les plus révolutionnaires. Nous avons connu bien plus par le passé et nous nous en sommes toujours sortis. L’effet sidération terminé, l’ile a repris goût à la vie contre les pulsions de mort covidiennes nonobstant toutes les tentatives officielles de lui maintenir la tête sous l’eau.
Depuis le 17 juillet, et chaque samedi, des organisations syndicales - politiques et associatives diverses ont pris le pari de marcher dans les quatre coins de l'ile et de s'expliquer face à la population, seul moyen massif pour contrebalancer la propagande et les mensonges officiels. D'ailleurs, tous les tenants de la parole officielle n'en reviennent toujours pas de cette extraordinaire réussite qui déconstruit leurs puissants moyens : les sondages tordus, les publicités "vaccinales" et les attaques médiatiques hors normes. C'est tout un système propagandiste qui est mis en échec, c'est la raison pour laquelle les mensonges de bas étage fusent désormais, démasquant les autorités.
Ainsi, nous faut-il prendre les faits par le commencement pour bien comprendre la colère populaire et le mouvement social en Guadeloupe. Notre économie est fondée sur les mêmes modalités coloniales et post-esclavagistes depuis 1848, ce qui induit un fonctionnement social qui respecte les mêmes lois d’antan en termes, non seulement de classes, mais aussi de races en dépit des tentatives libérales et néo-gauchistes à faire croire qu’il suffit de supprimer les termes de l’ancien pour qu’apparaissent le nouveau.
Le texte complet :