Le prix de l'électricité met en danger le groupe ASCOMETAL et plus largement notre industrie
REPRIS du site Faire Vivre et Renforcer le PCF
Rappelons que le prix de l'électricité ne monte en France que parce-que, dans un marché européen, il est tiré à la hausse par la place du gaz dans l'électricité allemande. L'urgence serait de redémarrer la centrale de Fessenheim, de sortir du marché spéculatif européen de l'électricité et de revenir à un tarif régulé pour les habitants comme pour les entreprises, en imposant à l'Allemagne un accord de coopération équitable à prix stable et de long terme.
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Notre groupe Ascométal (Hagondange, Custines, St Etienne, Dunkerque, Fos sur mer), industrie sidérurgique spécialisée dans les aciers pour le secteur automobile, énergie, mécanique et roulements est aujourd'hui menacé en raison d'une envolée du prix de l'électricité.
Depuis maintenant plusieurs mois, le prix du Mega-watt heure d'électricité ne cesse d'augmenter car indexé sur le prix du gaz. Cette situation s'est aggravée suite aux récentes annonces d'arrêt pour maintenance d'une partie du parc nucléaire.
La direction du groupe Ascométal considère que ces conditions tarifaires ne permettent plus de produire de l'acier. Dans ce contexte incertain, elle envisage de ne pas redémarrer nos aciéries le 3 janvier 2022 comme initialement prévu. A ce jour, elle prévoirait la mise en activité partielle (Chômage) des salariés du groupe.
Pour la CGT, les salariés n'ont pas à subir les conséquences d'une situation dont ils ne sont pas responsables. La CGT interpelle les pouvoirs publics, départements, Grandes Régions, préfectures, et gouvernement par son ministre de l'économie Bruno LEMAIRE.
A plusieurs reprises, notre président Emmanuel Macron a rappelé sa volonté de soutenir l'industrie française. Le mois dernier, les pouvoirs publics empêchaient la délocalisation de production d'acier du groupe Saarstahl en Allemagne à cause du prix de l'électricité.
La problématique de notre pays ne se résume pas à la gestion de la 5 ème vague du COVID, il est temps de passer aux actes et de prendre les mesures qui s'imposent pour protéger notre industrie.
La CGT prendra ses responsabilités pour mobiliser les salariés dès janvier pour revendiquer une maîtrise publique de l'énergie.