"Le syndicalisme poursuit la coordination des efforts ouvriers, l'accroissement du mieux-être des travailleurs par la réalisation d'améliorations immédiates. (...) Mais cette besogne n'est qu'un côté de l'œuvre du syndicalisme : il prépare l'émancipation intégrale, qui ne peut se réaliser que par l'expropriation capitaliste."
Charte d'Amiens
Quand MACRON tue l'hôpital la répression s'abat sur les miitants CGT
La manifestation qui a réunice mercredi 1er décembre en soirée plus de 250 personness'opposant à la fermeture des urgences de nuit de l'hôpital de Moissac, se poursuit ce jeudi 2 novembre devant la brigade de gendarmerie de Moissac.
Un militant de la CGT est, en effet, convoqué cette après-midi pour y être entendu après avoir jeté un gros pétard dans le square Camille-Delthil au moment où le cortège déambulait de l'hôpital en direction de la mairie. Ce pétard de type "mammouth" a provoqué une importante déflagration sonore entendue dans tout le centre-ville de la cité uvale. Le manifestant a été alors interpellé par une policière municipale lui ayant demandé de décliner son identité. La gendarmerie a décidé de le convoquer aujourd'hui pour l'entendre sur ces faits.
Accompagné d'un délégué syndical CGT, le mis en cause a donc été entendu. "Il s'agissait plus d'un rappel des règles dans ce genre de manifestation que d'une réponse pénale", nous indique-t-on du côté de la gendarmerie. Après avoir été sermonné, le jeune syndiqué Moissagais est donc ressorti libre de la brigade dans l'après-midi.
"Nous ne nous laisserons pas bâillonner"
Cette convocation n'est pas du tout au goût de l'UD (union départementale) CGT de Tarn-et-Garonne qui a transmis un appel à un rassemblement devant la brigade de gendarmerie de Moissac pour soutenir leur camarade syndiqué. "Ces choix sont d’une brutalité indigne et d’un mépris intolérable, assure le secrétariat de l'UD CGT. Alors que la quatrième manifestation se déroulait dans le calme, par cet acte ils tentent d’éteindre les revendications et anéantir les manifestations. Nous sommes à un moment où la loi criminalise ceux qui remettent en cause les décisions du gouvernement. Petit à petit mais de façon méthodique, ils souhaitent nous interdire de manifester, c'est comme ça qu'ils règlent les problèmes dans notre pays. Nous ne nous laisserons pas bâillonner. L’UD CGT 82 appelle à venir soutenir notre camarade jeudi 2 décembre 2021 à 13H30 devant la gendarmerie de Moissac".
Dans le même temps, le syndicat appelle aussi à un autre rassemblement "contre le chômage, la précarité, la misère" ce 4 décembre "pour une manifestation internationaliste à 10h30 devant la mairie de Moissac".