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VACCIN : refus du pass vaccinal au travail

Publié le par FSC

Et le pointage appuyé du pouvoir et les médias contre les non-vaccinés (qui au demeurant sont divers, du refus de principe à la difficulte ou l'impossibilité d'accès aux soins) ressemble étrangement à une entreprise de division et à une tentative de faire oublier la casse du service hospitalier public mis en grande difficulté ... bien avant la pandémie!

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La position de la CGT lors de la rencontre avec le patronat et le pouvoir

 

L’ensemble des organisations syndicales et patronales ont désapprouvé cette proposition.
 
Compte rendu de la réunion du 20 décembre 2021 avec le Ministère du travail
Montreuil, le 21 décembre 2021 :
 
Le ministère du travail a tenu une réunion avec les organisations syndicales et patronales le lundi 20 décembre portant sur l’extension du pass sanitaire à l’ensemble des travailleurs.
La proposition présentée consiste à généraliser aux salariés du privé comme aux agents du public soit à 25 millions d’actifs une sorte de permis de travail fondé sur les mêmes principes que celui qui a été imposé aux 2 millions de salariés de plusieurs professions en septembre dernier: à savoir un pass sanitaire qui prévoit soit un schéma vaccinal complet, soit une guérison récente du Covid, soit un test négatif de moins de 48 h.
L’ensemble des organisations syndicales et patronales ont désapprouvé cette proposition.
La CGT a repris les mêmes arguments développés depuis de nombreux mois sur la place du service public et en particulier la nécessité de renforcer les services de médecine du travail et l’accompagnement social des personnes les plus éloignées de l’emploi ou dans la précarité.
Plus convaincre que contraindre et éviter toute nouvelle décision de restriction des libertés qui divisent les salariés sur les lieux de travail.
Seuls 2 millions de salariés ont pu bénéficier de la vaccination par les services de médecine du travail sur 25 millions d’actifs, cela démontre la casse de ce service public, qui ne peut même plus vacciner sur un même site les salariés du donneur d’ordre et les sous-traitants, qui ne touchent pas les précaires…
Développer l’aménagement des entreprises pour faciliter les protections des salariés (capteurs, aération, matériel de protection…).
Réglementer le télétravail.
Favoriser une vraie politique de vaccination de masse à l’échelle mondiale en libérant les brevets.
Ne pas faire travailler les soignants malades ou positifs au Covid à l’hôpital ou dans les EHPAD pour pallier une politique mortifère du service public de la santé.
Devant le refus unanime des OS et Op la ministre a conclu sur la nécessité de poursuivre les échanges.
Il est à noter que ces décisions devront faire l’objet d’un ajout dans le projet de loi traitant du pass vaccinal envisagé pour l’accès aux loisirs (restaurants, cinéma…) et ne pourrait donc pas entrer en vigueur avant le courant du mois de janvier.
 
Publié par CGT COMPIEGNE FACEBOOK
 
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Aux ordres de l’UE-MEDEF, Macron a réduit de 14 milliards d’euros les dépenses de l’assurance maladie et supprimé 14 000 lits d’hopitaux

Le projet de loi de finance de la Sécurité Sociale pour 2022 a été « débattu » à l’ Assemblée Nationale. Il a été adopté avec 20,4 milliards d’€ de déficit. Macron avait promis de faire 15 milliards d’économies sur les prestations de l’Assurance maladie en début de mandat, il a presque atteint son objectif, puisqu’il a réduit la dépense de 14 milliards. Cette « promesse » correspond aussi à la disparition de 14000 lits d’hôpitaux, six mois avant la fin de son mandat.

Mais c’est également le résultat de l’application du projet austéritaire de 2018 annoncé par sa ministre de la Santé, Agnè Buzyn, de début de mandat, intitulé « Ma Santé 2022 ».L’arrivée de la pandémie n’a pas stoppé pour autant ce projet de réduction des économies sur la protection sociale, au contraire il a été poursuivi par Olivier Véran, l’actuel ministre de la santé. 5700 lits ont ainsi été supprimés dans les hôpitaux publics en 2020, en plein pandémie.

Dans ce projet Macron avait bien projeté des fusions d’hôpitaux (les GHT) qui sont en chantier, avec pour conséquence la diminution de l’offre de soin et la suppression de 20 % de lits par la disparition d’hôpitaux. Les conditions de travail des personnels se sont gravement détériorées (dépression, anxiété, épuisement professionnel )notamment dans les services des urgences, la tendance était déjà observable avant l’épidémie, ont conduit certain personnels à la démission et il s’en est suivi la fermeture de services par manque de médecins et personnels soignants.

La politique de santé du gouvernement français correspond en réalité à la commande de la Commission européenne de destruction de l’hôpital public et de la sécurité sociale dans tous les pays de l’UE au nom de la réduction des coûts et de la rentabilité de la santé et de sa privatisation. En ce sens ces 20 dernières années, la Commission européenne a ordonné à 63 reprises la diminution des dépenses de l’hôpital public. C’est en particulier, avec le recul de l’âge de départ à la retraite et la baisse de l’indemnisation des chômeurs, l’un des points récurrents de ses diktats exprimés par les recommandations par pays notifiées au gouvernement français dans le cadre du semestre européen. Rappelons que ces « recommandations » sont des ordres : si elle ne sont pas appliquées la Commission européenne a le pouvoir de censurer le budget de l’État qui ne s’y plierait pas. Tout en le mettant sous la pression sanglante des marchés financiers puisque l’euro interdit le financement monétaire via la banque centrale pour les budgets publics. Dans le même temps, la banque centrale européenne et la commission européenne ont distribué sans aucun contrôle jusqu’à plus de 60 milliards d’euros chaque mois aux grandes banques et aux multinationales. Et décidé d’un « plan de relance » qui leur apporte là encore une manne financière sans précédent. Bref, l’euro c’est l’austérité pour les travailleurs avec la casse des services publics et la baisse des salaires, mais c’est les coffres ouverts pour les milliardaires. C’est la dure loi du système, de ce capitalisme monopoliste d’État, dont l’UE et l’euro sont les armes d’exploitation massive des travailleurs, imposant chaque jour la dictature de classe plus violente et fascisante.

Pour la santé, comme pour le reste, pour s’en sortir, il y a donc urgence de sortir de l’Union Européenne, de l’Euro et du Capitalisme. C’est vital. C’est bien le sens des mesures d’urgence proposées par le PRCF avec Fadi Kassem dans le cadre de la campagne présidentielle 2022 avec la construction de l’Alternative Rouge et Tricolore.

Gabriel & JBC pour www.initiative-communiste.fr

 

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