Défendre les valeurs essentielles de l’humanité, les valeurs du socialisme, de la solidarité

Publié le par FSC

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La grande usine du « divertissement », l’industrie du spectacle frivole qui duplique stars et célébrités sans essence, sans âme, est la matrice de l’esclave assumé, qui pullule dans les villes surpeuplées et de plus en plus violentes du capitalisme

Auteur: Raul Antonio Capote | informacion@granmai.cu

12 janvier 2022 

Le mensonge, la manipulation et la mystification mobilisent le colonisé culturel, dont l’ambition ultime est de vivre dans les grands centres consuméristes de l’empire.

• Mensonges, manipulations et tromperies mobilisent le colonisé culturel, dont l’ambition ultime est de vivre dans les grands centres consuméristes de l’empire.
L’industrie culturelle étasunienne joue un rôle important dans la reproduction symbolique du capitalisme et, par conséquent, dans son maintien en tant que système, en garantissant le triomphe des stéréotypes, les formes les plus élevées de l’idéologie.
La grande usine du « divertissement », l’industrie du spectacle frivole qui duplique stars et  célébrités sans essence, sans âme, est la matrice de l’esclave assumé, qui pullule dans les villes surpeuplées et de plus en plus violentes du capitalisme.
Le produit culturel étasunien et ses substituts, conçus scientifiquement, nous procurent du plaisir, nous divertissent et décomplexifient nos processus de pensée et notre analyse de la réalité.
Des produits télévisuels créés en laboratoire, des émissions de potins, des télé-réalités psychologiques, envahissent nos maisons, notre espace familial, et ces êtres irréels, stupides, frivoles partagent nos vies.
La distance est de plus en plus courte. Les téléviseurs sont plus grands et prennent plus de place, ils conquièrent chaque pièce, chaque mur, et c’est de là qu’ils nous parlent, qu’ils nous racontent des histoires, qu’ils nous divertissent.
Cela devient la « famille » souriante qui remplace le voisin, les dominos, les échecs, le jeu de ballon, la longue fin de repas familiale, où l’on boit le café en partageant le vécu de la journée.
Une armée glamour, sympathique et banale s’empare des esprits, des comportements et des émotions, à partir des télévisions, des ordinateurs et des smartphones, des appareils qui fusionnent rapidement.
La volonté est accaparée par de nouvelles forces d’occupation invisibles, sans que l’individu ne se doute de rien. Les balles de cette guerre ne sont plus dirigées contre le corps, mais contre les émotions, les contradictions et les vulnérabilités.
La saturation d’informations de pacotille, fabriquées dans des laboratoires des groupes et des Task forces (forces opérationnelles)des centres de guerre culturelle et psychologique), agit sur l’esprit des individus soumis à ce bombardement, en les surchargeant d’images et d’idées préconçues, capables de créer des concepts triviaux sur la politique et la vie quotidienne.
Le mensonge, la manipulation et la mystification mobilisent le colonisé culturel, dont l’ambition ultime est de vivre dans les grands centres consuméristes de l’empire. Un individu qui renie son drapeau et son histoire, habile à faire semblant et à imiter, incapable du moindre sacrifice.
Au 21e siècle, le capitalisme se caractérise par une indifférence absolue à la vérité. L’homme postmoderne est devenu un homme détaché de presque tout ce qui l’entoure, à l’exception de son smartphone et d’une dizaine de produits qu’il consomme avec voracité.
Immergé dans sa bulle, esclave des gadgets, entouré de capteurs et de logiciels qui en savent plus sur sa vie que sa famille. En d’autres termes, un individu réduit à la catégorie de chose.
Il ne vit que pour lui-même, désireux d’un plaisir sans limite, trivial et éphémère. Un encyclopédiste du savoir inutile, qui vit au milieu d’une avalanche d’informations qui le déculturent et le désinforment.
L’objectif est d’annihiler tout ce qui pourrait contredire, interpeller, déranger, le difficile, le profond et le social.
Face à ce scénario, il ne reste plus qu’à défendre les valeurs essentielles de l’humanité, les valeurs du socialisme, de la solidarité et à opposer l’Homme nouveau rêvé et représenté par Che Guevara à cet homme consensuel et banal.
Nous devons opposer la foi en l’être humain, la foi en l’avenir, la croyance absolue en la possibilité d’un monde meilleur, à la culture autodestructrice de l’exclusion néo-libérale.
Il s’agit de défendre la culture révolutionnaire, d’ouvrir la voie aux « Lumières socialistes », au débat d’idées universel qui nous sauvera du néant, de la chute dans le vide que nous offre le capitalisme au 21e siècle.

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