Hopital Jacques Coeur de BOURGES : risque d'effondrement !
La casse de l'hôpital public continue en pleine pandémie contre l'intérêt des personnels, contre l'intérêt des patients, contre l'intérêt de la nation et du peuple !
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SOURCE : Le Berry Républicain
Dans un communiqué envoyé aux autorités sanitaires et à la direction de l’hôpital, la semaine dernière, la CGT du centre hospitalier Jacques-Cœur, à Bourges, dénonce « l’effondrement de l’hôpital » et dresse un état des lieux.
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Preuve que rien n'a été fait pour redresser la situation, l'alerte syndicale ne date pas d'hier comme le prouve ces échos dans les médias datant de 2019 :
Une troisième semaine de grève démarre au centre hospitalier de Bourges à l'appel de la CGT. Le directeur des ressources humaines de Jacques Coeur Florent Verstavel tente d'apaiser l'inquiétude des salariés grévistes.

Troisième semaine de grève au centre hospitalier de Bourges. La CGT dénonce les conditions de travail qui se dégradent selon le syndicat, et la suppression de 75 postes ces trois dernières années. Un décompte que ne conteste pas la direction. Florent Verstavel, le directeur des ressources humaines de l'hôpital Jacques Coeur explique : "en effet, mais c'est quelque chose qui s'inscrit dans la durée et c'est un chiffre qu'il faut mettre en regard de plusieurs facteurs : nous avons notamment développé la chirurgie en ambulatoire, les patients viennent à la journée voire à la demi-journée, et non plus sur plusieurs jours. Et puis nous avons la suppression du dispositif contrat aidé, il nous en reste une dizaine, contre une quarantaine auparavant. Par ailleurs il y a une démographie défavorable dans le Cher, nous avons des postes de médecins vacants."
Un quart des effectifs de médecins sont vacants malgré nous !
Florent Verstavel nuance la dégradation des conditions de travail dénoncées par la CGT. "Les rappels de personnes sur leurs congés, cela a toujours existé, dans l'établissement nous avons 90 personnes qui font partie de ce service de suppléants qui remplacent les personnels absents, et cela n'existe pas dans tous les établissements."