Ils veulent tuer EDF ; GREVE à partir de ce 25 ANVIER
Face à l'augmentation continue des tarifs de l'énergie, le gouvernement multiplie les gestes et les mesures de soutien, en imposant notamment à EDF de revendre plus d'électricité à ses concurrents. Non sans conséquences pour l'avenir ?
Éviter l'embrasement : c'est la préoccupation majeure du gouvernement en matière de prix de l'énergie. A trois mois de l'élection présidentielle, l'augmentation des factures d'électricité et de gaz pourrait être politiquement très coûteux, ce qui avait fait dire le 7 janvier à Bruno Le Maire que la situation était « dangereuse », à la lumière des troubles survenus au Kazakhstan. Le 14 janvier, l'INSEE révélait que les prix de l'énergie et du gaz avaient fait culminer en 2021 l'inflation française à son plus haut niveau depuis 2018, avec un renchérissement de 13,5% des prix des produits pétroliers, tandis que les prix du gaz naturel et de ville s'étaient envolés de 24% en 2021.
Dès l'automne, le gouvernement avait apporté des premières réponses, d'abord en annonçant le 30 septembre la mise en place d'un « bouclier tarifaire » visant à prémunir les Français contre ces hausses de tarifs, en bloquant jusqu’au printemps le prix réglementé du gaz, qui concerne 5 millions de Français. Peu après, en octobre, il décidait de verser une « indemnité inflation » de 100 euros pour les personnes ayant un revenu inférieur à 2 000 euros net par mois.