Naissance d'Ambroise CROIZAT

Publié le par FSC

N'oublions pas!

Car depuis longtemps l'oligarchie et ses chiens de garde enfouissent derrière un silence complice les conquis de la Libération qu'ils n'ont cessé d'entreprendre de détruire malgré leur référence au Conseil national de la Résistance!

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Naissance d'Ambroise Croizat, métallurgiste, militant communiste et CGT, Ministre du Travail du 21 novembre 1945 au 22 janvier 1947, poste auquel il mettra en place la Sécurité Sociale et donc une grande partie du système de protection sociale français.
Fils d'ouvriers, il commencera à travailler à 13 ans à l'usine.
À 16 ans, il milite à la SFIO puis en 1920, il adhère dès sa création à la SFIC qui deviendra le Parti Communiste Français. Il en devient notamment un des dirigeants des Jeunesses Communistes. Il poursuit ses activité syndicales à la CGT dans la fédération métallurgistes dont il sera nommé responsable.
En 1936, il est élu député PCF de la Seine. Pendant la guerre, comme de nombreux dirigeants communistes, il sera emprisonné par le régime fasciste de Pétain et transitera de prison en prison jusqu'à la prison d'Alger. Il sera libéré en 1943, suite au débarquement allié en Afrique du Nord.
A la Libération, il est élu aux deux Assemblées Constituantes puis à l'Assemblée Nationale de 1946 à 1951.
En 1945, il devient Ministre du Travail dans le Gouvernement de Gaulle. Les communistes y imposent de grandes réformes sociales dont les plus marquantes seront faites par Croizat.
C'est sous sa direction notamment que seront mis en place l'assurance maladie, le système de retraites, les allocations familiales, et l'amélioration du droit du travail français, avec les comités d'entreprise, la médecine du travail, la réglementation des heures supplémentaires, le statut des mineurs.
Il mourra en 1951 à 50 ans à la suite d'un cancer. Lors de ses funérailles, plus d'un million de personnes suivront son cercueil jusqu'au cimetière du Père Lachaise où il est enterré.
” Ne parlez pas d’acquis sociaux, mais de conquis sociaux, parce que le patronat ne désarme jamais. ” Ses paroles sont d'une brûlante actualité !
 
 
 
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J
On pourrait ajouter que sa mémoire a été allégrement trahie ensuite par certaines organisations politique et syndicale soi-disant révolutionnaires qui l'ont opportunément redécouvert depuis une bonne dizaine d'années !<br /> Depuis 1975 Ambroise a du se retourner plus d'une fois dans sa tombe
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