Vente d'ALSTOM à General Electric : MACRON MENTEUR !

Publié le par FSC

Hier à Belfort à la fois pour expliquer son revirement complet sur le nucléaire et justifier son accord de 2015 sous Hollande pour la vente de la partie énergie d'Alstom à GE Macron a été contraint de fournir des justifications face aux accusations.

Il se réfugie derrière le caractère privé d'Alstom tout en étant obligé de reconnaître que l'état à le pouvoir de s'opposer à des investissements stratégiques et en prétendant qu'il a au final sauvé l'entreprise d'un arrêt pur et simple.

MENSONGES !

Car il ne dit rien des conditions dans lesquelles s'est produite l'opération sous le chantage de la justice US coutumière de ce type d'opérations contre des concurrents de ses mutinationales, GE en particulier s'étant emparé de 5 entreprises étrangères aux Etats-unis dans les mêmes conditions d'accusation de corruption sous régime de l'exterritorialité impérialiste US.

C'est que comme vassal de son  suzerain ainsi qu'on le voit dans tous les positionnements de politique internationale, trahissant les intérêts de sa nation il s'est couché.

C'est tout cela qu'aidé par la "grande" presse système il veut cacher à l'opinion en se présentant à la veille de la présidentielle comme un défenseur de l'industrie et de l'indépendance " stratégique du pays" !

La vérité c'est réindustrialisation du pays, la défense de ses intérêts stratégiques  et de son indépendance passent par l'intervention des travailleurs, leur rôle décisif dans les entreprises mêmes et à la tête du pouvoir politique!

 

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Les justifications macroniennes :

Emmanuel Macron se justifie sur la vente des turbines d’Alstom à General Electric en 2015


Interrogé à Belfort sur la vente des turbines d’Alstom à l’Américain General Electric en 2015, alors qu’il conseillait François Hollande, Emmanuel Macron a évoqué une décision « privée » qui ne s’est pas faite « sans amertume ».

    
Emmanuel Macron s’est longuement justifié ce jeudi 10 février 2022 au sujet de la vente en 2015 à l’américain General Electric de l’usine d’Alstom à Belfort produisant des turbines équipant les centrales nucléaires, évoquant aussi « le choix d’une entreprise privée ».

Alors que ce site stratégique va retrouver le pavillon français, avec le rachat par EDF officialisé jeudi, le chef de l’État est revenu devant des salariés de l’usine sur les conditions qui ont présidé à la cession des activités, enclenchée quand Emmanuel Macron était secrétaire général adjoint de l’Élysée (2012-2014) et parachevée lorsqu’il était ministre de l’Économie (2014-2016).

« Ce n’était pas l’État qui était à la tête d’Alstom »


« J’étais collaborateur (de François Hollande) à l’époque », a rappelé le président, « et ce n’était pas l’État qui était à la tête d’Alstom ».

« Compte tenu de son histoire, sa structure capitalistique, son emprise, l’État avait à en connaître, y compris aussi parce qu’il peut bloquer certains types d’investissements (jugés comme stratégiques). Mais d’abord, c’était le choix d’une entreprise privée », a martelé Emmanuel Macron.

Soulignant que le ministre de l’Économie de l’époque, Arnaud Montebourg, avait été mis au courant de la transaction « très tard », alors que « les documents étaient signés », M. Macron a insisté sur la volonté du gouvernement d’alors de trouver des « alternatives », sans succès.

Une opération qui s’est faite « avec une certaine amertume »


« À la fin des fins, malgré tout cela, avec une certaine amertume, l’opération s’est faite », a-t-il relevé.

« Quand je suis venu quand j’étais ministre », en 2015, « ce n’était pas une période facile », a encore fait valoir M. Macron. « C’était ça ou l’arrêt. J’ai défendu que c’était mieux que la suppression complète des activités ou le choix de désinvestir. C’est la vie industrielle », a-t-il poursuivi.

Une manière de sauver Alstom


Le chef de l’État a aussi argué que la vente de la branche énergie avait « évité » à Alstom « de s’effondrer », et avait même permis au groupe de « devenir un grand champion du transport ».

« Cette aventure n’aurait pas été possible s’il n’y avait pas eu à ce moment-là ce qui était quasiment un sauvetage », a mis en avant Emmanuel Macron, affirmant que « la viabilité » du groupe français était à l’époque mise en péril.

Présidentielle 2022. Et vous, quelles sont vos idées pour la France ?


Face aux critiques, M. Macron a aussi reçu l’appui de l’ancien ministre de l’Intérieur Jean-Pierre Chevènement, présent à ses côtés jeudi. Ce chantre du souverainisme, maire de Belfort pendant 20 ans, a lui aussi rembobiné le fil de l’histoire, estimant que l’on faisait « parfois un procès un peu injuste » à M. Macron qui n’était « pas ministre » lorsque les opérations s’étaient mises en place.

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