À l’occasion du soixantième anniversaire des Accords d’Evian marquant la fin de la guerre d’Algérie, ce livre revient sur les années de combat menée pour faire reconnaitre le crime perpétré contre le jeune mathématicien, militant du parti communiste Algérien ;
Maurice Audin le 21 juin 1957. Il a fallu plus de 60 ans pour que la France reconnaisse un crime commis en son nom. Cet ouvrage retrace notamment le combat mené par ce qui a été baptisé « l’appel des douze »* lancé le 31 octobre 2000 par L’Humanité.
Le chef de l’Etat a remis, le 13 septembre 2018, « au nom de la république », à Josette Audin, à laquelle il a demandé « pardon », une déclaration encourageant les recherches sur les disparus.
Pourquoi ce « travail de vérité », ne s’engage-t-il officiellement qu’aujourd’hui ? Qu’est-ce qui fait de cet événement, non le miracle d’une sorte de grâce présidentielle, mais une étape dans un long combat devenu, de fait, irrésistible, et trop mal connu ?
Ce livre contribue aux réponses à ces questions.
Eclairé par une introduction de Charles Silvestre coordinateur de « l’appel des douze, par un point d’histoire de Gilles Manceron, de la ligue des droits de L’Homme et d’une contribution inédite de Pierre Audin, fils de Maurice et Josette Audin il enrichira vos connaissances sur cette période et ses évolutions.
*l’appel des douze. (Henri Alleg, Josette Audin, Simone de Bollardière, Nicole Dreyfus, Noël Favrelière, Gisèle Halimi, Alban Liechti, Madeleine Rebérioux, Laurent Schwartz, Germaine Tillion, Jean-Pierre Vernant, Pierre Vidal-Naquet)