C'est quand donc que le procureur de Paris, Rémy HEITZ mis en place par le pouvoir va donner suite au scandale d'état de la vente de la partie éléctrique d'ALSTOM à General Electric ?

Publié le par FSC

L'intrusion de l'Elysée dans la nomination de Rémy HEITZ.

Explication de la "lenteur " de la justice dans l'ouverture de l'enquête sur les conditions de l'acquisition d'ALSTOM énergie par GE avec la complicité de Macron

VOIR :

http://www.frontsyndical-classe.org/2022/03/alstom-l-affaire-qui-peut-faire-tomber-macron.pecresse.html

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SOURCE : Le JDD

Parquet de Paris : pourquoi la nomination de Rémy Heitz fait polémique

Le choix de Rémy Heitz pour succéder à François Molins comme procureur de Paris fait polémique. L'Elysée est accusé d'être intervenu dans la sélection.

Rémy Heitz devrait succéder à François Molins au poste de procureur de Paris.
Rémy Heitz devrait succéder à François Molins au poste de procureur de Paris. (Sipa)
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Le ministère de la Justice a choisi Rémy Heitz, mercredi, pour succéder à François Molins au poste de procureur de la République de Paris. Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) doit maintenant rendre un avis, non-contraignant pour le gouvernement, avant qu'il ne soit officiellement nommé sur décret présidentiel. Ephémère vice-procureur de Paris en 2001, Rémy Heitz a ensuite présidé le tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis), le deuxième plus important de France, entre 2011 et 2015. Mais sa nomination fait polémique. Voici pourquoi.

 

Un poste rogné mais toujours stratégique

Les pouvoirs du parquet de Paris ont été rognés en 2013 avec la création du parquet national financier (PNF) chargé de traquer la grande délinquance économique et financière. Ils le seront à nouveau après la création du nouveau parquet national antiterroriste (PNAT) chargé de renforcer l'action publique dans la lutte contre le terrorisme.

 

Mais le parquet de Paris n'en reste pas moins le plus important parquet de France et il conservera toujours sous son aile d'importants dossiers dans des secteurs aussi variés que le financement politique, la criminalité organisée, la santé publique ou les accidents collectifs.

 

Rémy Heitz, un cadre du ministère de la Justice

Rémy Heitz, 54 ans, est passé par le parquet et le siège mais aussi par des fonctions politiques. Etiqueté à droite, il est principalement connu pour avoir été délégué interministériel à la sécurité routière entre 2003 et 2006, un des chantiers prioritaires du président Jacques Chirac.

Il est depuis août 2017 directeur des affaires criminelles et des grâces (DACG), un poste stratégique au sein de la Chancellerie pour la mise en oeuvre de la politique pénale du gouvernement.

 
 

Au sein de la magistrature, Rémy Heitz a l'image d'un homme "extrêmement courtois", "à l'écoute de ses collègues", "sérieux" et "ambitieux". "Il ne veut pas faire de remous", explique toutefois une magistrate interrogée par l'AFP sous couvert d'anonymat. Il est "obéissant avec les puissants", critique une de ses ex-collègues.

Trois candidatures écartées

L'Elysée est accusé d'être intervenu dans la nomination de Rémy Heitz. En juillet, la ministre de la Justice Nicole Belloubet avait en effet auditionné trois autres candidats, qui tous été recalés, finalement. Selon Le Monde et Le Canard enchaîné, aucun n'avait satisfait le chef de l'Etat. Et le 24 septembre, un nouvel appel à candidatures a donc été lancé, irritant le monde de la magistrature.

"Si le poste a été rouvert aux candidatures, c'est nécessairement une décision du pouvoir exécutif", a dit à l'AFP, sous couvert d'anonymat, l'un des candidats à la succession. "On est dans la logique du statut du parquet tel qu'il est, le principe de la nomination reste à l'exécutif", a ajouté cette source.

Cette polémique a relancé le débat sur l'indépendance du parquet. "Il est sidérant que ce pouvoir ne mesure pas combien la démocratie gagnerait à retirer à la garde des Sceaux le pouvoir de proposition des procureurs - et des juges - et à le confier à un CSM rénové", a réagi mercredi le Syndicat de la magistrature dans un communiqué. "Cette prérogative de nomination des magistrats crée les conditions du soupçon permanent sur leur indépendance réelle", a ajouté le syndicat, classé à gauche.

"Elle est ici mise en oeuvre, de manière décomplexée, pour exiger une allégeance personnelle, par un exécutif qui n'ignore pas que le nouveau procureur de Paris devra suivre de nombreuses procédures sensibles impliquant des proches du pouvoir".

(avec AFP)

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Et après il vont bassiner la terre entière avec l'état de droit et la démocratie qui seraient caractérisés entre autre par l'indépendance de la justice !

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