Le Tribunal Pénal international n'a pas vu ... DEPUIS 2014 les crimes commis par Kiev et les fascistes ukrainiens dans le Dombass

Publié le par FSC

SOURCE : Le Grand Soir

Sous le feu de l’Ukraine, les habitants de la République populaire de Donetsk racontent leur histoire (MintPressNews)

Eva Bartlett s’est rendue [en 2019] dans la République populaire de Donetsk assiégée pour voir de visu comment les habitants se débrouillent au milieu d’une incursion ukrainienne soutenue par l’Occident.

[16 octobre 2019] - Le 2 septembre, j’ai quitté la ville de Rostov-sur-le-Don, dans le sud de la Russie, en minibus, en direction du nord-ouest, vers la frontière de la République populaire de Donetsk (RPD), puis vers Donetsk. Pour mes premiers jours sur place, j’ai loué un appartement bon marché au cœur de la ville. En marchant sur une longue allée piétonne bordée d’arbres et remplie de cafés, la vie semblait normale. Mais je me suis vite rendue compte que pour les habitants de Donetsk, c’était tout sauf normal.

Je suis passée devant un café où un ancien dirigeant et commandant militaire de la RPD, Alexandre Zakharchenko, a été assassiné par une bombe déclenchée à distance en août 2018. Il était bien-aimé, et alors que je me tenais là, deux femmes se sont arrêtées pour lui rendre hommage et prier.

Quelques jours plus tard, dans un centre de transit de Donetsk, j’ai rencontré Alexey Karpushev, un habitant de la ville septentrionale de Gorlovka, une zone durement touchée par les bombardements ukrainiens et dont la périphérie continue d’être bombardée presque quotidiennement.

Une longue file d’attente, composée principalement d’étudiants, s’étendait au coin de la rue, attendant le prochain minibus disponible pour Gorlovka. Après une heure d’attente, le minibus est arrivé et nous avons embarqué pour le trajet cahoteux vers le nord.

Alexey m’a déposé à l’hôtel, une structure délabrée de l’ère soviétique, juste à côté d’une zone piétonne qui, le soir, devient bondée de familles, d’amoureux et d’amis qui se promènent, et d’enfants qui font du vélo.

Le matin, il m’a emmené dans un parc central où se déroulait un tournoi d’échecs. Pendant les cinq heures suivantes, quatorze adultes et huit enfants ont joué aux échecs. À une centaine de mètres de là, un parc pour enfants, défraîchi mais qui fonctionne bien, avec de petits manèges, attire de plus en plus d’enfants à mesure que la journée avance.

Dans cette tranquillité et cette normalité, il était difficile de croire que les quartiers centraux de Gorvloka avaient été terrorisés par des bombes ukrainiennes quelques années auparavant. "L’été 2016 était la dernière fois que le centre ville a été bombardé", me dira Alexey plus tard. "Nous entendons toujours les tirs d’obus, mais c’est à la périphérie. Les gens là-bas sont visés aussi par des snipers."

Gorlovka a été le plus durement touché en 2014, notamment le 27 juillet, lorsque le centre a été secoué par des missiles Grad et Uragan tirés par les Ukrainiens du matin au soir. Une fois la poussière retombée et les blessés graves ayant succombé à leurs blessures, on a compté au moins 30 morts, dont cinq enfants, me dit Alexey. Cette journée a été surnommée le "dimanche sanglant".

Alexsey et moi nous sommes promenés dans la ville, où il m’a montré les sites du Dimanche Sanglant. Nous sommes passés devant un arrêt de bus dans une rue très fréquentée où les habitants étaient amassés pour attendre leur bus. Cet arrêt de bus était l’un des sites du Dimanche Sanglant. Selon Alexey :

Le plus grand nombre de victimes s’est produit près de cet arrêt de bus. Il y avait principalement des babouchkas (grands-mères) ici, qui vendaient des fleurs et des légumes. Elles ont subi les frappes de Grad et elles sont mortes".

La place des Héros, non loin de là, a également été la cible de tirs : "Il y avait surtout des jeunes là-bas, des étudiants. Plusieurs personnes sont mortes dans les explosions, dont la ’Madone de Gorlovka’, Kristina Zhuk, avec sa petite fille Kira". Une peinture murale située près de la place principale de la ville représente Kristina et Kira lors du dimanche sanglant, s’élevant au-dessus des panaches de fumée et du bain de sang.

Une peinture murale près de la place de la ville représente la Madone de Gorlovka. Photo | Eva Bartlett

Non loin de l’arrêt de bus, un monument commémore les victimes de Gorlovka des bombardements et des tirs isolés ukrainiens de 2014 à 2017. Près d’une sculpture d’un ange, plus de 230 noms couvrent les plaques de marbre, la première dédiée uniquement aux enfants, au nombre de 20.

Nous nous sommes dirigés vers la place des Héros, le parc arboré où Kristina et Kira ont été tuées. En son centre se trouve un monument à la mémoire de ceux qui sont morts au combat pendant la Seconde Guerre mondiale.

Alors que nous nous trouvons près d’un char installé "en l’honneur des miliciens morts en défendant Gorlovka contre les troupes ukrainiennes de 2014 à ce jour", nous remarquons tous deux l’ironie du sort : le parc contient un monument à la mémoire de ceux qui sont morts en combattant les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, et un mémorial à la mémoire de ceux qui ont été tués par les néonazis ukrainiens à partir de 2014.

Le lendemain, nous nous sommes rendus sur la place de l’armée soviétique, dans le centre de Gorlovka, où se déroulait une cérémonie marquant le 76e anniversaire de la libération du Donbass des nazis, le 8 septembre 1943. Bien qu’ils commémorent la victoire d’il y a plusieurs décennies, ils gardent le souvenir des bombardements des forces ukrainiennes au cours des dernières années. La périphérie de Gorlovka et les zones environnantes continuent d’être bombardées par les forces ukrainiennes.

Le maire de Gorlovka a accepté de me rencontrer. Il m’a dit qu’il faisait de son mieux pour tenir les gens informés, via son canal Telegram, des mises à jour quotidiennes (en russe) sur les bombardements ukrainiens et les violations de l’accord de cessez-le-feu (le dernier étant entré en vigueur le 21 juillet). Après notre rencontre, il a ouvert un deuxième canal Telegram en anglais.

Les crimes de guerre ukrainiens censurés

J’ai reçu la permission d’entrer dans certaines des zones visées par l’Ukraine et je l’ai fait le 12 septembre.

Quelques jours auparavant, l’agence de presse de Donetsk, citant un rapport du bureau de la RPD au Centre conjoint de contrôle et de coordination, a rapporté :

Au cours de la période du 2 au 8 septembre, 86 violations du cessez-le-feu par des formations armées ukrainiennes ont été enregistrées. Au total, 918 munitions ont été tirées (8,5 tonnes ou 99 caisses)...

[L’ennemi a tiré sur la RPD 40 obus d’artillerie de 152 mm et plus de 260 mortiers de 120 et 82 mm. Deux civils ont été blessés et 23 maisons et infrastructures ont été endommagées lors de ces tirs."

 

SUITE :

https://www.legrandsoir.info/sous-le-feu-de-l-ukraine-les-habitants-de-la-republique-populaire-de-donetsk-racontent-leur-histoire-mintpressnews.html

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Nos médias, nos gouvernements occidentaux ont fermé les yeux sur ces crimes commis par l armée sur ordre du pouvoir ukrainien mais Poutine devrait commencer par denazifier la Russie ou il utilise des groupes fascistes contre ses opposants ou il autorise les neonazis à présenter des candidats à la Douma alors qu il interdit des partis démocratiques...
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