Le général Jean-René BACHELET : La guerre en Ukraine et le crépuscule de l'occident
Tout le monde y compris dans l'armée ne se comporte pas en vassal de l'OTAN !
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PARCOURS de ce général :
Né en 1944, enfant de troupe à l’école militaire préparatoire d’Autun de 1954 à 1962, Saint-cyrien de la promotion "centenaire de Camerone" de 1962 à 1964, le général d’armée BACHELET est un "chasseur alpin" : lieutenant au 27e Bataillon de Chasseurs Alpins (BCA) à Annecy et au 11e BCA à Barcelonnette, capitaine instructeur à l’école militaire de haute montagne à Chamonix, il retrouve, comme chef de corps, le 27e BCA bataillon des Glières- de 1987 à 1989. Il avait auparavant commandé, comme lieutenant-colonel, le 1er bataillon du 1er régiment d’infanterie à Sarrebourg de 1981 à 1983.
Breveté de l’école supérieure de guerre (1979-1981), il a, à l’état-major de l’armée de terre, dès 1983, exercé de multiples responsabilités au bureau "planification finances" dont il est le chef de 1990 à 1992 ; il lui revient alors, dans un contexte marqué par les aléas économiques et les incertitudes stratégiques, d’oeuvrer à la préparation de l’armée de terre future sous contrainte budgétaire. Dans le droit fil de cette expérience, les fonctions de général sous-chef d’état-major "études planification finances" lui sont confiées de 1993 à 1995. A ce titre, il a notamment mené, pour l’armée de terre, les travaux du Livre blanc pour la Défense de 1994.
En tant qu’officier général, il a commandé :
comme brigadier, le secteur de Sarajevo dans le cadre de la FORPRONU en 1995 ; dans ce poste politico-militaire, il a alors conduit les opérations qui ont mené à la levée du siège ;
comme divisionnaire, la 7e division blindée/circonscription militaire de défense de Besançon de 1996 à 1998 où il engage, sur le terrain en Bourgogne - Franche-Comté, les très profondes transformations liées à la professionnalisation décidée en 1996 ;
comme général de corps d’armée, le commandement de la formation de l’armée de terre à Tours de 1999 à 2002, dans lequel il lance notamment une ambitieuse réforme de la formation initiale des officiers à Saint-Cyr et donne une nouvelle impulsion à la formation morale.
Sur ce point, depuis 1996, il a mené une réflexion de fond touchant aux fondamentaux du métier militaire en termes d’éthique et de comportements afin de donner à l’armée de terre professionnelle un cadre de référence en la matière ; cette réflexion est traduite dans un certain nombre de documents dont les principaux sont : "les fondements et principes de l’exercice du métier des armes dans l’armée de terre" et le "code du soldat" et dans un ouvrage intitulé « Pour une éthique du métier des armes. Vaincre la violence » (Préface de Max Gallo. Editions Vuibert mai 2006).
Il a achevé sa carrière comme général d’armée dans le poste d’inspecteur général des armées qu’il a tenu du 1er novembre 2002 au 12 mars 2004. Il a par ailleurs présidé la Commission Armées Jeunesse de 2001 Ã 2004 et a exercé les fonctions d’inspecteur de l’école polytechnique à deux reprises de 1999 à 2001, puis de 2002 à 2004.
Il a quitté le service actif le 12 mars 2004.
Il est aujourd’hui notamment président de « L’Association des Glières. Pour la mémoire de la Résistance. »