L’après Martinez à la CGT et les réflexions de Jean LÉVY
Ce qu'il faut à la CGT, c'est renouer avec un syndicalisme de classe, rassemblant salariés et retraités contre la politique au services des intérêts financiers, telle que l'ont menée les gouvernements successifs de droite ou faussement "de gauche", politique aggravée par Macron, dont l'objectif et la feuille de route sont de totalement privatiser l'économie française dans le cadre européen, et de mettre celle-ci au service exclusif des intérêts financiers.
C'est donc une rupture totale de la CGT avec cette funeste politique que doit refléter l'élection d'un nouveau secrétaire général, et donc sa prise de distance avec la CES, appendice du capital européen.
Les affrontements de classe ne vont que s'aiguiser et la CGT doit redevenir la grande force offensive du monde du travail, qu'elle était encore sous la direction de Benoît Frachon et de Henri Krasucki.
D'autre part, la CGT devrait être un acteur de premier plan dans la lutte contre l'impérialisme occidental, dont la France fait partie, et qui sous la direction des États-Unis, menace la paix en Europe et dans le monde avec l'OTAN, véritable légion étrangère US.
Quitter cette organisation de guerre devrait être pour la CGT un mot d'ordre prioritaire.
Enfin, l'organisation interne de la CGT devait retrouver sa forme originelle d'une organisation fédérée où les syndicats de base décideraient en dernier ressort.
Nous sommes, avec ces propositions, aux antipodes de l'organisation actuelle centralisée décidant à la place des syndicats et des syndiqués.
JEAN LÉVY
Syndiqué CGT en septembre 1944
Ancien responsable de la FD CGT des Employés
Ancien Délégué Syndical National CGT du Crédit du Nord