réflexions à propos des législatives ... et sur l'après
Dans la complexité d'une situation héritée de décades d'échecs et de reculs sociaux,
de trahisons des espoirs populaires,la confrontation à gauche, la gauche de ceux qui n'ont pas cédé aux sirènes de la collaboration de classe et qui n'ont pas renoncé à changer le société et la vie, qui n'ont pas renoncé à procéder à une lecture du réel et de l'international à partir d'une conception de la lutte des classes et de la nature de l'impérialisme, la confrontation des idées est plus que jamais nécessaire comme accompagnement du rassemblement du peuple lui-même et de la reconquête.
C'est pourquoi nous nous faisons ici le relais des expressions parallèles ( pas encore convergentes ?) qui émergent dès aujourd'hui :
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SOURCE : Le site de Jean LEVY
Ces jours derniers des incidents graves ont opposé des policiers à des automobilistes "refusant d'obtempérer": coup feu laissant une jeunefille morte et le conducteur gravement touché . "La police tue ! " a rétorqué Jean-Luc Mélenchon, ce qui a entrainé une vive polémique sur le rôle et l'action de la police. "Inadmissible attaque contre les forces de l'ordre" a répondu Gérard Darmanin, ministre de l'Intérieur, toujours prêt à défendre ses subordonnés...
Une enquête est ouverte : la justice - et non la "police des polices" - qui, entre collègues, n'est pas toujours impartiale - la justice donc tentera de démêler le vrai du faux.
Mais ce qui pose problème, c'est moins le comportement individuel des policiers que les ordres et les directives que ceux-ci reçoivent de leur hiérarchie, et au-delà, du pouvoir politique en place. Car ce dernier fait divers s'inserre dans un climat très inquiétant : les désordres au Stade de France où la police a fait un usage massif de gaz lacrymogéne contre une foule de supporters inoffensifs , hommes, femmes, enfants, personnes âgées, coincés derrière des grillees, alors que des malfrats s'en prenaient à des centaines de gens, proprement dépouillés sans que la police intervienne...
Certes, ces violences pourraient s'expliquer par une situation hors contrôle d'une foule inatendue, dont les mouvements ont débordé la police.
Mais ce ne fut pas, ces jours derniers, le seul cas de l'usage inconsidéré de la force à la gare du Nord, bloquée samedi par une panne généralisée du courant du fait d'un violent orage soudain. Là encore la police a usé de gaz projeté sur une foule de voyageurs bloqués et exaspérée par le retard occasioné, mais ne menaçant pas l'ordre public.
Et il faut rellier ces incidents au comportement violent et provocateur de certaines forces de police à l'égard de manifestants débonnairesés du fait d'une présence de provocateurs répétoriés par les autorités et qui peuvent agir sans intervention préalable de celles-ci.
Le pouvoir a besoin de la violence pour tenter de réduire l'impact public des manifestations populaires. On a pu constater cefait à l'égard de gilets jaunes et l'usage fait contre eux avec l'utilisation généralisée d'armes de guerre - les fameux flashbacks et les granades dits de désencerclement -.
Cette politique d'intimidation massive des populations par le pouvoir macronien s'est illustré à Paris avec la nomination d'un préfet de police à poigne, le sieur Lallement (qui avait déjà fait ses peuves à Bordeaux), et qui déclare tout de go "qu'il n'est pas du même clan que les manifestants".
C'est ce "refus d'obtempérer", que Macron a érigé en délit politique tout au long de sa présidence.
Poursuivons cette culture du refus en votant contre les petits soldats de L'Elysée, regroupés sous le parti unique "Ensemble", qu'ils soient de "Renaissance", les fidèles d'entre les fidèles de l'Elysée, d'"Horizon" , la garde rapprochée de son ex-Premier ministre, ou du Modem,
Votons pour les candidats de " l'Union populaire" (NUPES), qui peuvent, par votre suffrage, constituer la première force politique en France, et mettre Macron en minorité à l'Assemblée.
C'est ainsi que vous "refuserez d'obtemperer" aux directives de la finance mondialisée.
Jean LEVY