Ce qui se passe du côté de la métallurgie

Publié le par FSC

Danielle de Clermont nous informe :

Appel du Conseil National de la FTM-CGT (en pièce jointe)

Le Conseil National de la FTM-CGT, réuni à Montreuil les 06 et 07 juillet, apporte tout son soutien aux salariés en lutte pour des augmentations des salaires et une meilleure répartition des richesses.

Il appelle ses syndicats et les salariés de la Métallurgie à :

·       Organiser, dans les entreprises et les structures en territoires, des assemblées, des consultations des salariés, des distributions de tracts pour définir leurs revendications.

·       A participer massivement à la journée d’actions interprofessionnelle de grèves et de manifestations du 29 septembre ainsi qu’à la quinzaine fédérale de déploiement du 03 au 14 octobre 2022, avec des temps forts revendicatifs et de syndicalisation.

UFR Métaux

4% pour les retraites du régime général, le compte n’y est pas !

Durant sa campagne présidentielle le Président Emmanuel MACRON, avait promis « d’indexer » les retraites. Cela laissait entendre que le niveau de retraite suivrait l’évolution des prix à la consommation de manière à préserver le pouvoir.

Il n’en est rien, au contraire un flou apparait dans le dispositif d’application. (Voir le tract UFR Métaux en PJ)

FDB (56)

CALLISTA, un repreneur redresseur ou fossoyeur ?
Un fonds d’investissement qui n’investira pas et qui rachète FDB pour 1 Euro.

La question est légitime et est dans la tête de tous les salariés. Le projet de cession qui doit être effectif pour fin novembre est ambitieux (tant mieux), subventionné (par Renault et sûrement les pouvoirs publics) à hauteur de 32 millions d’euros sur de l’investissement, de 11 millions d’euros afin d’accompagner les pertes jusqu’en 2025 avec une enveloppe supplémentaire de 14 millions d’Euros pour d’éventuels aléas. Pour finir Renault recapitalise FDB à hauteur de 150 millions d’Euros.

Cela voudrait dire que Renault aura investi 500 millions d’Euros à la Fonderie de Bretagne depuis la reprise en 2009. (lire en PJ la tract de la CGT FDB)

Pommier (65)

Plus de 30 jours de grève pour les salariés de l’entreprise Pommier du groupe Cahors à Bagnères de Bigorre. On compte 95% des salariés en grève dans une lutte solidaire où les décisions se prennent collectivement. Malgré l’exemplarité de ce conflit, malgré la multiplication des initiatives, malgré une bonne visibilité dans la presse et malgré le soutien des élus locaux et de la population, le patron M. Libert ne fait aucune proposition et laisse pourrir le conflit.

Vous trouverez en pièce jointe, une motion de soutien à nos Camarades à renvoyer au PDG du Groupe CAHORS, aux élus locaux et nationaux des Hautes-Pyrénées, aux représentants des services de l’Etat.

Après 30 Jours de grève, la solidarité financière est lancée. Vous pouvez adresser vos chèque à l'UD CGT 65 Bourse du travail5 Bd du Martinet65000 Tarbes 

CNH (60)

Répression syndicale chez CNH

La direction a voulu se débarrasser de 7 élus CSE suite à une grève dénonçant les conditions de travail. Grâce à leur détermination et l'appui des structures, UD (60), UL Crépy-en-Valois et de la Ftm-Cgt, les élus ont pu réintégrer l'entreprise CNH Industrial après 3 mois et demi de mise à pied.

On lâche rien !!!! Retrouvez la vidéo sur YouTube  : ICI ou Facebook : ICI

Ratier Figeac (46)

Information du 6 Juillet : la proposition d'accord de la direction a été rejetée par un vote à bulletin secret à la quasi-unanimité par les salariés en grève.

Les salariés grévistes ont demandé à la CGT de porter en réunion de négociation les revendications suivantes :

1)    Maintien du versement du 13ème mois en juin et décembre.

2)    Engagement de la direction de négocier sur les modalités de calcul de la prime d'ancienneté lors des NAO.

3)    Concernant les salaires : Salaire < 2000 €  150 € / mois. 2000 € < Salaire < 3500 €  120 € / mois.

La direction a répondu favorablement aux points 1 et 2.

Concernant le point 3, J.F. Chanut a refusé de revaloriser les salaires.

L'accord a été signé par la CFE-CGC et la CFDT. Alors que ces 2 syndicats n'ont ni appelé à la grève, ni soutenu les revendications des grévistes en réunion de négociation.

Après discussion avec les grévistes, la CGT n'a pas signé cet accord, pourtant la dernière revendication sur les salaires ne représente que 450 000 € d'augmentation de la masse salariale (soit +0.9%).

La posture de J.F. Chanut qui refuse cette augmentation est incompréhensible et inacceptable !

Par son attitude et son entêtement lors de ce conflit, il porte la responsabilité d'une future détérioration du climat social dans l'entreprise.

Géneral Electric (90)

Le 1er Juillet, Le blocage du site débuté le 24 Juin a été levé. Un protocole d’accord de fin de conflit, accepté par l’ensemble des salariés a été signé.

les grévistes dénonçaient une injustice quant à la non-perception par les ouvriers et les techniciens d’une prime de plusieurs milliers d’euros reçue par les cadres et un manque de reconnaissance. La tension avait été forte. La direction avait assigné devant la justice deux délégués syndicaux CGT.

Ils ont obtenu :

·       La prime de 1 200 euros obtenue au mois de janvier est revalorisée à hauteur de 1 700 euros. Elle doit être distribuée en plusieurs virements, en septembre et décembre. Ce sont ces versements qui sont augmentés, de 200 à 400 euros net pour le premier et de 100 à 400 euros pour le second.

·       Les personnes qui transfèrent leur savoir vont recevoir une prime correspondant à un mois de salaire – en y intégrant la prime ancienneté. Près de 70 % des effectifs ouvriers pourraient être concernés.

·       Un plan prévisionnel d’embauches avec une cinquantaine de recrutements d’ici juin 2023.

Tour Eiffel (75)

Les grévistes des boutiques de la Tour Eiffel ont voté la reprise du travail suite à 10 jours de grève intensifs.

Ils obtiennent 220€ bruts d'augmentation de salaire. 100€ d'augmentation de salaire au 1er Juillet plus une prime de 70€. Cette prime sera augmentée de 50€ au 1er janvier 2023. Ils obtiennent difficilement un étalement des jours de grève sur plusieurs mois afin d'être impactés le moins possible sur leur salaire de Juillet.

Ils sont restés très soudés et motivés jusqu'au bout et ressortent grandis de ce conflit. Ils ont défilé une dernière fois sur le monument avec les drapeaux de la CGT en criant fièrement "on a gagné !"

Groupe Renault

Depuis le 1er juin dernier, la pause de 20 minutes n’est désormais plus payée pour les salariés intérimaires et pour les futurs embauchés. Dans ce contexte d’augmentation du coût de la vie où l’inflation galope, le mécontentement de l’ensemble des salariés s’amplifie dans plusieurs sites du groupe. Suite à la grogne de l’ensemble des travailleurs, le site du Mans un premier débrayage a eu lieu. Dans la continuité et à la demande des salariés, des mouvements de grève sont prévus jusqu’au mardi 12 juillet.

 

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