Le President Banquier PARLE de renationaliser EDF pour favoriser SON démantèlement au bénéfice des multinationales de l'énergie.....

Publié le par FSC

La réaction d'Annie Lacroix-Riz à l'annonce par le pouvoir macronien de la nationalisation d'EDF :


La nationalisation « démocratique » a été l’œuvre exclusive (forcément très partielle, vu la conjoncture politique) des communistes, le ministre de la Production industrielle Marcel Paul notamment, en 1946, pour EDF-GDF et pour Charbonnages de France (aucune des autres nationalisations n’a eu ce caractère, banques de dépôts en tête, avec maintien des conseils d’administration antérieurs en bloc, et salariés compréhensifs, sans cégétistes), et Lefaucheux et consorts ont mené à la Régie nationale des usines Renault (RNUR) immédiate croisade contre les salariés (trop communistes-cégétistes).  

Ce petit fragment de « démocratie » a été aboli dès 1947 : les représentants de l’État qui, à Charbonnages de France, n’avaient pas voté contre une demande d’augmentation de salaire, ont été immédiatement remplacés par de plus dociles. Voir  « Les résistances dans l’Administration », contribution à l’ouvrage Les nationalisations de la Libération, Antoine Prost, Claire Andrieu, Lucette Le Van-Lemesle, dir., Paris, PFNSP, 1987, 392 p., chapitre XIII, p. 192-210 (colloque d’avril 1984 de l’Université de Paris I sur les réformes de structure en France à la Libération), et La CGT de la Libération à la scission (1944-1947), Paris, Éditions Sociales, 1983.

C’est dire ce que cette « nationalisation » des gigantesques pertes nucléaires accumulées depuis la gabegie multi-décennale de notre service public de l’énergie, avec maintien et accroissement des profits privés, nous promet.

 

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