LUTTE contre la précarité : La CGT de Clermont-Ferrand à la rencontre des saisonniers de Vulcania

Publié le par FSC

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Par , France Bleu 
La caravane des saisonniers de la CGT s'est arrêtée ce jeudi à Vulcania, à Saint-Ours. Au programme, distribution de goodies et de tracts pour informer les saisonniers sur leurs droits et mieux connaître leurs conditions de travail.

Les militants de la CGT de Clermont se sont postés devant l'entrée de service de Vulcania pour interpeller le maximum de saisonniers.

Les militants de la CGT de Clermont se sont postés devant l'entrée de service de Vulcania pour interpeller le maximum de saisonniers. © Radio France - François Breton

Après le lac d'Aydat, la CGT de Clermont-Ferrand a fait étape ce jeudi 21 juillet à Vulcania avec sa caravane d'été des saisonniers. Une opération pour informer ces salariés du parc consacré aux volcans sur leurs droits, et mieux connaître leurs conditions de travail et de vie.

Installés sous leur tente rouge, les militants regroupent les goodies aux couleurs de la CGT et les tracts. Chaque voiture qui sort du site est arrêtée : "Bonjour ! entonne Christophe Boucheix, le secrétaire général de l'union locale du syndicat à Clermont-Ferrand. Cette année, nous avons fait un guide des saisonniers dématérialisé. En scannant le QR-code, tu trouveras le guide de 77 pages qui reprend tous les droits des saisonniers". Estelle, saisonnière, est ravie : "C'est vrai qu'on n'est pas très informés là-dessus. Je n'ai pas fait de recherches de mon côté non plus, donc c'est utile. Je vais prendre le temps de lire le guide, de m'y intéresser un petit peu."

Des saisonniers de plus en plus précaires

Saisonnier reste une situation très fragile, surtout après la réforme de l'assurance chômage estiment les militants syndicaux. "Désormais les saisonniers sont obligés de travailler six mois pour ouvrir des droits au chômage contre quatre mois auparavant, et ça sur des périodes plus courtes", explique Christophe Boucheix. 

Une précarité qui se trouve renforcée par l'augmentation du prix du carburant. "Il n'y a pas de solutions d'hébergement près des lieux de travail. Les saisonniers sont obligés de prendre la voiture. Donc une fois qu'on a payé le logement, les frais de transports, il ne reste plus beaucoup à la fin du mois ! Ça devient beaucoup moins attractif", poursuit Christophe Boucheix.

Face à cette situation, Vulcania a d'ailleurs mis en place des navettes pour récupérer et ramener ses saisonniers. La CGT aimerait voir ce genre de mesures se généraliser. En attendant, le syndicat a prévu un dernier arrêt de sa caravane en août, cette fois près d'un village vacances.

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