Santé Hôpital : opération diversion des syndicats signataires du Ségur
Accompagnant dans les faits la casse de l'hôpital public, les 3 syndicats signataires du Ségur qui n'a résolu aucun des problèmes du secteur et notamment celui dit de l'attractivité pour les personnels (salaires, conditions de travail), tentent une opération de diversion pour tenter de justifier leur positionnement et l'inscription dans un " dialogue social " bidon destiné à seulement avaliser les politiques destructrice du pouvoir macronien!
____________________
Les trois syndicats hospitaliers signataires du Ségur de la santé (FO, CFDT, Unsa) ont déclaré ce lundi avoir "convenu d'une journée de mobilisation" fin septembre et réclamé au gouvernement "d'ouvrir de nouvelles négociations", notamment sur les salaires et les effectifs.
Attendus cette semaine au ministère de la Santé pour discuter des soignants non vaccinés contre le Covid, les syndicats ont l'intention de profiter de leurs premières entrevues avec François Braun pour parler d'autres sujets.
De nouvelles négociations demandées
Réunies vendredi pour "préparer la rentrée sociale", les fédérations santé de la CFDT, FO et l'Unsa ont ainsi "acté la décision du gouvernement de refuser de réintégrer les agents hospitaliers suspendus", pour mieux se concentrer sur "leurs revendications prioritaires", selon leur communiqué commun.
L'intersyndicale demande ainsi à l'exécutif "d'ouvrir de nouvelles négociations sur les conditions de travail, les salaires, les effectifs et l'attractivité des métiers", à l'hôpital comme dans le secteur social, "dans la continuité" du Ségur, qui s'est traduit par plus de 12 milliards d'euros de revalorisations pérennes pour deux millions de salariés.
Pour preuve de leur détermination, les trois organisations "ont convenu d'une journée de mobilisation qui se déroulera durant la dernière semaine du mois de septembre" et dont "la date précise et la nature" seront annoncés après "une nouvelle rencontre le 2 septembre".
À moins d'une improbable union sacrée avec les syndicats opposés au Ségur, ce ne sera pas le 22 septembre, préempté par la CGT-Santé et ses alliés, ni le 29, également réservé par la CGT et Solidaires pour une "journée de grève interprofessionnelle" sur le thème des salaires.