La CGT Cheminots dénonce les conditions de voyage et de travail dans les Ouigo

Publié le par FSC

Elle interpelle la direction et les pouvoirs publics.

Manque de personnel et de moyens, insalubrité, problèmes de maintenance et de disponibilité des rames... Les maux dénoncés par la CGT Cheminots dans son dernier communiqué sont légion. Le syndicat reproche plus globalement à la direction les conditions de travail et de voyage dans les Ouigo.

Il évoque notamment la présence d’insectes nuisibles (cafards, asticots, …) dans une rame, mais également les sous-effectifs dans les centres de maintenance, la climatisation qui n’arrivent plus à supporter les épisodes de fortes chaleurs ou encore un confort de voyage de plus en plus dégradé. "D’année en année, la situation empire sans aucune réaction de la direction [...] Ce délitement dans la production ne semble malheureusement, aucunement affecter nos chers dirigeants qui ne voient qu’une chose : le taux de remplissage de ces TGV, regrette la CGT. Aujourd’hui, seuls l’engagement et le professionnalisme des cheminots permettent, malgré un manque de moyens et de personnel criant, d’assurer la production."

Pour la CGT, "le modèle économique prôné par la direction n'est pas la solution"

Le syndicat affirme ensuite que "le modèle économique prôné par la direction Ouigo n'est pas la solution. Elle montre aujourd’hui toute ses limites et doit donc évoluer. En effet, 38 rames sont disponibles pour assurer le plan de transport et pour le moment, la direction Ouigo refuse d'intégrer des rames de secours en cas d'aléas, explique-t-il. La CGT revendique depuis plusieurs années, l'attribution de 6 rames de réserves supplémentaires (3 pour le réseau Atlantique et 3 pour le réseau Sud-Est)."

La CGT Cheminots demande l'action concrète de la direction et des pouvoirs publics pour rétablir la situation.

Mise à jour à 12h08

De son côté, Ouigo nous fait savoir qu'un protocole de traitement curatif a immédiatement été initié au sujet des insectes. Il se compose ainsi. Dans un premier temps, il a été administré un traitement insecticide de la voiture concernée ainsi que du reste de la rame à titre préventif, et ce durant plusieurs nuits. Comme les nuisibles étaient toujours présents, un traitement plus lourd nécessitant l’immobilisation de la rame durant une dizaine de jours a été effectué fin juillet. Après vérifications, la rame en question a été remise en service début août. Depuis, elle fait l'objet d'une surveillance quotidienne sur les sites de maintenance.

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