NICE : colère à l'hôpital !

Publié le par FSC

SOURCE : Nice Matin

 

Les soignants ont répondu présent ce lundi à l'appel de la CGT pour défendre l'hôpital public à Nice

À Nice, des soignants mécontents et en colère ont manifesté ce lundi sur le parvis de l’hôpital Pasteur dans le but de pousser le gouvernement à agir afin de maintenir une offre de soins de qualité.

Axelle Truquet  Publié le 02/08/2022 

Des membres de la CGT sont venus des Alpes-Maritimes et du Var pour montrer que leur mobilisation ne faiblit pas. Photo Dylan Meiffre

 

La colère le dispute à la fatigue. Ce lundi midi, sur le parvis de l’hôpital Pasteur de Nice, des soignants se sont rassemblés à l’appel de la CGT pour se faire entendre. "Ce n’est pas parce que c’est l’été que nous laissons le combat de côté. C’est trop important. Nous voulons faire savoir au gouvernement que nous sommes toujours mobilisés", insistent d’une même voix Stéphane Gauberti, secrétaire général de la section CGT du CHU Nice, et Laurent Gleizes, secrétaire général USD CGT santé action sociale 06.

Les raisons de leur mécontentement sont les difficultés d’accès à l’hôpital public: "Nous voulons une offre de soins publique digne de ce nom!"

Salaires, formation, médecine de ville, lits

"On manque de tout: de moyens humains, de moyens financiers, de lits. L’hôpital public n’a jamais été dans une telle situation, se désole Cédric Volait, coordinateur régional CGT santé Paca. Quelle réponse à cela? On veut "éduquer" la population à ne plus venir à l’hôpital et trier les patients à l’entrée. Ce ne sont pas des solutions! Il faut mener une réforme de grande ampleur. Et l’on peut commencer par des mesures urgentes: la réintégration des personnels suspendus, la titularisation des contractuels, l’augmentation du point d’indice de 20%, la revalorisation des indemnités pour le travail de nuit, les week-ends et jours fériés."

Situation tendue aux urgences

Laurent Gleizes va plus loin et n’hésite pas à avancer que "le gouvernement n’est pas en train de gérer la crise, il profite de la crise pour transformer le système en profondeur avec pour conséquence la diminution de la qualité et de la sécurité des soins".

Les deux dernières années de Covid ont par ailleurs épuisé des soignants déjà surchargés. "Il faut changer la donne sinon les personnels vont se rediriger vers d’autres secteurs. Ce ne sera pas plus facile mais ils gagneront un peu plus, remarque Stéphane Gauberti. Il faut donc revaloriser les salaires. Mais ça ne suffira pas. Il faut aussi favoriser la formation pour pouvoir recruter plus. Et il est nécessaire de travailler sur la médecine de ville (l’offre est insuffisante) et d’augmenter le nombre de lits à l’hôpital."

Le syndicaliste évoque la situation tendue aux Urgences, que décrit le Dr Julie Contenti, cheffe de service adjointe: "C’est compliqué ...

 

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