Roger Waters (Pink Floyd) qualifie le président américain Joe Biden de "criminel de guerre" en direct à la télévision

Publié le par FSC

Enfin des artistes de renommée mondiale qui contestent la narrative otanienne !

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SOURCE :

https://www.metalzone.fr/news/175622-roger-waters-pink-floyd-qualifie-joe-biden-criminel-guerre/

 

Roger Waters dit qu'il n'apprécie plus l'album emblématique de Pink Floyd et qu'il ne supporte pas les "gosses de riches"
© James Jeffrey Taylor / Shutterstock.com

Roger Waters, ancien membre du groupe Pink Floyd, a qualifié le président américain Joe Biden de “criminel de guerre” en direct à la télévision.

Waters s’est récemment engagé dans une discussion animée à la télévision américaine, contestant la position de Michael Smerconish, journaliste de CNN, sur la politique mondiale et la guerre.

L’interview a eu lieu un mois après le début de la tournée nord-américaine de Waters, This Is Not A Drill, et a abordé un large éventail de sujets, notamment la guerre en Ukraine, les relations entre Taïwan et la Chine continentale, et les fans de Pink Floyd qui assistent à ses concerts mais ne partagent pas ses opinions politiques.

 

La discussion a débuté par une question sur l’introduction des spectacles de Waters, où il dit au public : “Si vous faites partie de ces gens qui aiment Pink Floyd mais ne supportent pas mes idées politiques, vous feriez mieux d’aller vous faire foutre au bar [d’à côté] sur le champ.”

Lorsqu’on lui a demandé s’il souhaitait vraiment que les gens partent, le musicien a répondu : “On ne sait jamais… Ces gens, s’ils sont plongés dans une communauté comme mon public… il y a un si grand sens de la communication dans ces salles entre moi et le public, [cela pourrait les faire changer d’avis].”Il a poursuivi :

“Si This Is Not A Drill a un message, c’est que nous devons communiquer, les uns avec les autres. […] Je n’ai qu’un seul message : ‘Deux étrangers se croisent dans la rue / Par hasard, deux regards se rencontrent / Je deviens toi et ce que je vois, c’est moi’. C’est mon message, et c’était dans [l’album] Meddle qui date de 1970 ; et fondamentalement mon message n’a pas changé – je reconnais votre humanité et je reconnais celle de tous les Russes, les Chinois, les Ukrainiens, les Yéménites et les Palestiniens.”
La discussion a ensuite porté sur le fait que Waters qualifie le président américain Joe Biden de “criminel de guerre” qui “ne fait que commencer” (dans ses spectacles), bien qu’il ait également attaqué Donald Trump lors d’une précédente tournée.

Waters a reproché à l’administration de Biden de ne pas avoir empêché l’invasion de l’Ukraine, en déclarant : “Cette guerre est fondamentalement due à l’OTAN qui s’est avancée jusqu’à la frontière russe – ce qu’elle avait promis de ne pas faire lorsque Gorbatchev a négocié le retrait de l’U.R.S.S. de toute l’Europe de l’Est.”

Lorsque Smerconish a fait valoir que les États-Unis avaient un rôle de “libérateurs”, Waters a répondu : “Vous n’avez aucun rôle de ‘libérateurs’… vous êtes entrés dans la Seconde Guerre mondiale [à cause de] Pearl Harbor. Vous étiez complètement isolationnistes jusqu’à ce triste jour… Dieu merci, les Russes avaient déjà gagné cette guerre sanglante, ou presque, à ce moment-là. N’oubliez pas que 23 millions de Russes sont morts pour nous protéger, vous et moi, de la menace nazie.”

Essayant de faire passer son message le plus clairement possible à son interlocuteur, Waters a ajouté : “Essayez d’imaginer ce que les États-Unis feraient si les Chinois mettaient des missiles nucléaires au Mexique et au Canada.”
Smerconish a rétorqué que la Chine était trop occupée à “encercler” Taïwan pour s’en prendre aux États-Unis, ce à quoi Waters a répondu :
“Ils n’encerclent pas Taïwan – Taïwan fait partie de la Chine et cela a été reconnu par l’ensemble de la communauté internationale depuis 1948.”
Il a ensuite qualifié de “conneries” les allégations selon lesquelles la Chine commet des atrocités sur ses propres citoyens, affirmant que, contrairement aux États-Unis, “les Chinois n’ont pas envahi l’Irak et tué un million de personnes en 2003”.
L’interview s’est terminée par une poignée de main gênante.
 
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