enzo Sulli et Jean-Pierre Bosino, maires PCF d'Echirolles et de Montataire, refusent de payer la facture d'électricité !

Publié le par FSC

Un mouvement de résistance qui s'ammorce à mettre en rapport avec un mouvement similaire en Grande Bretagne où les citoyens britanniques sont appelés à ne pas régler leurs factures d'électricité.

Un mouvement qui pourrait se conjuguer avec la lutte pour la paix et contre les entreprises guerrières de l'OTAN et de Macron qui entendent faire payer aux peuples européens le prix de leur volonté hégémonique !

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Face à la hausse des prix de l'énergie, plusieurs communes prennent des mesures radicales : Elles ne paieront plus leurs factures d'énergie. 

Renzo Sulli et Jean-Pierre Bosino, maires PCF d'Echirolles et de Montataire, refusent de payer la facture d'électricité
La commune d'Échirolles dans l'Isère a mis en place depuis un mois un plan de sobriété pour réduire la facture (objectif, une réduction de -25% de consommation) et veut renégocier avec EDF son contrat. 

"Nous avions prévu 2,5 millions d'euros de chauffage et de consommation énergétique et là, ça fait un million de plus !", déclare le maire communiste d'Échirolles, Renzo Sulli. Face à cette situation, il explique à France Bleu que "nous contestons la facture. EDF a augmenté de manière unilatérale ces contrats et nous le contestons. Pour l'instant, nous refusons de payer, nous sommes en négociation avec EDF." 

Le maire de Montaire dans l'Oise, Jean-Pierre Bosino, ne veut plus payer ses factures d’électricité et appelle à la révolte des élus contre les prix de l'énergie. Pour l'élu communiste, les collectivités n’auront pas les reins assez solides pour supporter les hausses des coûts. L’élu menace de ne plus payer ses factures. 

"La facture d’électricité de la ville est multipliée par quatre !", expliquant à Oise Hebdo qu'elle passera de 600.000 € à 2,5 millions d'euros. 

Il appelle à "sortir le gaz et l’électricité du marché et fixer les prix en fonction de la réalité des coûts de production par EDF. Il faut également bloquer le tarif réglementé pour les concitoyens et enfin permettre aux collectivités de bénéficier du tarif réglementé pour ne plus être soumis au marché". 

Fabien Roussel, Secrétaire national du PCF, appelle "les maires à ne pas payer l’électricité quand celles-ci augmentent dans des proportions inacceptables". 

Les collectivités territoriales n’ont pas accès au tarif réglementé de l’électricité et sont obligés de se fournir dans le privé. EDF est obligée de vendre de l’électricité d’origine nucléaire à 50 euros le mégawatt à ses concurrents, ce qui lui coûte 8 milliards d'euros. Et les concurrents spéculent, font monter les prix et revendent cette électricité à 700, 800, 1.000 euros le mégawatt. 
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La hausse de la taxe foncière ne permet pas toujours de compenser l'augmentation de la facture d'énergie, mardi 30 août. À Montataire, dans l'Oise, un maire menace de ne pas payer sa facture d'électricité, qui pourrait être multipliée par quatre en un an.
 
Fermer la cantine, la médiathèque, ou payer la facture d'énergie ? C'est le choix que pourrait avoir à faire le maire de Montataire (Oise), mardi 30 août. Avec l'explosion des prix de l'énergie, la facture de cette collectivité va passer de 600 000 à 2,5 millions d'euros en 2023. Un surcoût que le maire refuse de payer. "On nous rajoute 1,9 million de dépenses alors que l'on n'a pas 1,9 million de recettes en face. Pour les avoir, il faudrait que l'on réduise les services municipaux pour faire des économies", regrette Jean-Pierre Bosino, maire PCF de Montataire.
 
Des réponses de l'État attendues
 
Cette prise de position a été saluée dans la commune de 13 600 habitants. Mais certains craignent de payer les pots cassés. "Le contribuable va être obligé de remettre la main à la poche", s'inquiète un habitant. À la veille de l'hiver, la question du coût de l'énergie s'annonce vitale pour les collectivités. Elles attendent dès à présent des réponses de l'État.
 
 
 

 

 

 

 

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