Non à la guerre et à la flambée des prix!

Publié le par FSC

SOURCE : https://www.wsws.org/fr/articles/2022/09/09/pers-s09.html

La résistance s’accroît dans toute l’Europe contre la hausse massive des prix dont se sert la classe dirigeante pour faire porter aux travailleurs le coût de la guerre par procuration menée par les États-Unis et l’OTAN contre la Russie en Ukraine.

Un sondage réalisé par YouGov en France, en Allemagne, en Pologne et au Royaume-Uni conclut que l’augmentation du coût de la vie est devenue le problème le plus important dans ces quatre pays.

Une personne interrogée sur cinq déclare qu’elle doit puiser dans ses économies pour survivre. Une personne sur dix saute des repas. Plus de la moitié s’attend à ne pas pouvoir se chauffer convenablement cet hiver. La majorité s’attend à des troubles sociaux dans les mois à venir. En France, quatre personnes interrogées sur dix souhaitent le retour du mouvement de protestation Gilets jaunes.

Même les conseillers financiers mettent désormais en garde contre des troubles sociaux. «De nombreux vents contraires s’annoncent pour le reste de l’année et pourraient avoir un impact sur les rendements des investisseurs», écrit Nigel Green du groupe deVere. «L’un des plus importants – et le plus négligé – est le risque croissant de troubles sociaux à grande échelle. La crise mondiale du coût de la vie en est le principal facteur».

Selon l’« Indice des troubles civils » de la société d’intelligence globale du risque Verisk Maplecroft, plus de 50  pour cent des près de 200  pays couverts ont connu une augmentation du risque de mobilisations de masse entre le 2e et le 3etrimestre de 2022 ; le plus grand nombre de pays depuis la première publication de cet indice en 2016. En tête de liste, des pays pauvres, comme la Bosnie-Herzégovine et riches, comme les Pays-Bas et la Suisse.

L’affirmation que la Russie est à blâmer pour tout perd, selon l’enquête de YouGov, de plus en plus de terrain. Beaucoup considèrent à présent que la responsabilité incombe également aux entreprises énergétiques et à leur propre gouvernement. L’attaque massive de leur propre niveau de vie, alors que les entreprises énergétiques engrangent des bénéfices records et sont compensées à coups de milliards par l’État pour leurs pertes, a ouvert les yeux de beaucoup.

La propagande selon laquelle l’OTAN défend la démocratie, la liberté et l’indépendance en Ukraine est de moins en moins crue. Les gigantesques livraisons d’armes avec lesquelles elle alimente la guerre malgré le danger d’escalade nucléaire provoquent le rejet. Il en va de même pour les sanctions qui, en Russie comme en Europe, touchent principalement la classe ouvrière.

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