STRASBOURG : Mort aux urgences ... le sabotage macronien de l'hôpital public TUE !
SOURCE : actu Strasbourg
Un patient est mort, le 1er septembre dernier, aux Urgences de Strasbourg. Un service surchargé au moment des faits, comme souvent, dénonce un syndicat.
Dans un communiqué publié ce mardi, le syndicat FO dénonce « la récurrence de la dégradation des prises en charge et du fonctionnement délétère des urgences ».
Le 17 mars 2022, un patient atteint d’une hémorragie digestive était mort après avoir passé plusieurs heures aux urgences. A l’époque déjà, un médecin urgentiste cité par nos confrères de Rue89 Strasbourg estimait que ce décès aurait pu être évité, si les moyens des Hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS) n’avaient pas été insuffisants.
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Des urgences surchargées trois jours durant, selon le syndicat…
Dans un courrier adressé au ministre de la Santé, François Braun, Christian Prud’homme, secrétaire général FO-HUS, affirme que le décès du 1er septembre a eu lieu « 36 heures après le dépôt d’un droit d’alerte fait par nos représentants Force Ouvrière dénonçant une énième situation de blocage et surcharge des urgences du Nouvel Hôpital Civil de Strasbourg ».
Le 30 aout à 23 h, il y avait 50 patients pour 30 places sur brancards avec des véhicules en attente dans le sas de dépôt des urgences. Le lendemain, la situation ne présente aucune amélioration avec 40 patients dont 26 présents plus de 12 h sur brancards. Ainsi nous demandons un CHSCT [Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail] extraordinaire qui nous sera refusé l’après-midi de ce même jour à 16 h29 par la présidente du CHSCT et nous nous verrons renvoyer à la date prévue du CHSCT ordinaire le 15 septembre 2022.
« Ce patient arrivé le 31 aout dans le début d’après-midi sera retrouvé décédé le lendemain au moment des transmissions et déclaré mort à 14 h 40. La situation du service des urgences était à l’identique à ce moment précis puisque le 1er septembre on dénombre 43 patients pour 30 places avec 25 patients de plus de 12 h », poursuit M. Prud’homme.
… et des promesses qui n’auraient pas été tenues
D’après le syndicat, nombreuses sont les alertes qui n’auraient pas été entendues par la direction de l’hôpital ou les autorités de tutelle.
FO dénonce aussi des engagements qui n’auraient pas été concrétisés .