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Inflation : il faut réindexer les salaires sur les prix !

Publié le par FSC

Ce sont les socialistes, Mitterrand Mauroy Delors au nom de la lutte contre l'inflation, alignés de fait sur les exigences de l'Union européenne et de la monnaie unique qui en 1983 ont supprimé l'échelle mobile des salaires et donc la détermination du niveau des salaires sur l'évolution des prix.

Seule garantie du maintien et de la progression du niveau de vie des travailleurs.

Au fil des ans la part des salaires décroissant rapidement tandis que les profits des actionnaires s'envolaient comme le prouvent les statistiques :

« En 30 ans, la part des salaires par rapport à la création des richesses de la France a perdu 10 points de PIB !, rappelle Boris Plazzi (CGT) en s’appuyant sur des données de l’Insee. C’est le travail qui paie le prix de l’inflation », insiste le syndicaliste."

Et on comprend donc pourquoi un Dominique SEUX fervent défenseur des intérêts du capital dans les Echos comme sur France Inter se déclare résolument opposé au rétablissement de l'échelle mobile en cette période forte inflation.

Ce dernier tentant d'accréditer l'idée d'une opposition de nature entre l'augmentation des salaires et la lutte contre le chômage.

Ce qu'ils craignent par ailleurs c'est le caractère rassembleur de cette exigence tandis qu'ils s'évertuent à opposer ceux qui luttent dans leur secteur propre comme les travailleurs des raffineries dont le lutte a permis de poser en grand de manière incontournable cet enjeu et la masse de la population.

 

 

 

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SOURCE : la CGT

Le taux d’inflation a passé la barre des 6 % en août, et ce n’est pas fini. Si le SMIC a été revalorisé quatre fois depuis le début de l’année, comme le veut la loi, les salaires eux, ne suivent pas. La CGT demande le retour du système d'échelle mobile salaires-prix supprimé en 1983.

Imagette
Manifestation 29 septembre
 
 

L’inflation s’installe en France : + 6,1 % en un an selon l’Insee

Cette hausse globale des prix touchent les produits de première nécessité : l’alimentation, l’énergie, les carburants, les transports... De leur côté, les profits n’ont jamais été aussi importants pour les entreprises du CAC 40, preuve que l’inflation est un puissant révélateur du conflit entre le capital et le travail. 

Les prix augmentent, les marges des entreprises explosent mais les salaires ne suivent pas et la perte du pouvoir d’achat s’accentue.

« Et la loi sur le pouvoir d’achat votée cet été n’est qu’un saupoudrage de mesures », juge Boris Plazzi, secrétaire confédéral CGT, en charge de la question des salaires.

D’autant que l’inflation n’a pas le même impact pour tout le monde : lorsque l’inflation augmente, la perte du pouvoir d’achat est plus importante en bas de l’échelle des salaires.

« Aujourd’hui, le décalage entre le taux de l’inflation annoncé et le ressenti se creuse », constate Mathieu Cocq, économiste à la CGT.

Demain, tous smicards ?


Preuve que l’inflation est galopante, le Smic a, comme le veut la loi, été déjà revalorisé quatre fois depuis début 2022 (1678,95 € brut en août). Et après avoir promis à de multiples reprises « d’indexer » les retraites sur l’évolution des prix, le gouvernement a décidé cet été une hausse de 4 % des pensions. 

« Certains économistes parlent de 10 % d’inflation d’ici à la fin de l’année », reprend Boris Plazzi.

Pour lutter contre la hausse des prix devenue insurmontable pour de nombreux ménages, la CGT demande la hausse du Smic à 2 000 euros brut et l’indexation des salaires sur l’inflation, avec le retour à l’échelle mobile des salaires.

C’est un mécanisme de hausse automatique des grilles de salaires et des pensions de retraite sur l’inflation. Avec répercussion immédiate dans l’ensemble des branches. 

« Le Smic est en train de rattraper les bas salaires or, le Smic, c’est un salaire pour démarrer dans la vie active, un début de grille pour les travailleurs sans diplôme ! », rappelle le porte-parole de la CGT.



Supprimée en 1983 par le gouvernement socialiste dirigée par Pierre Mauroy, au nom de la lutte contre l’inflation, la désindexation des salaires sur les prix est malheureusement entérinée. Résultat, depuis 40 ans, le pouvoir d’achat des salaires a été peu à peu grignoté.

« En 30 ans, la part des salaires par rapport à la création des richesses de la France a perdu 10 points de PIB !, rappelle Boris Plazzi en s’appuyant sur des données de l’Insee. C’est le travail qui paie le prix de l’inflation », insiste le syndicaliste.


Il est temps de revenir à l’échelle mobile des salaires, mécanisme d’indexation des salaires sur les prix, et de redistribution équitable de la création de richesse.
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