Appel de la jeunesse contre le réforme des retraites de Macron

Publié le par FSC

 

Contre le projet de Macron sur les retraites, nous, associations, organisations syndicales et politiques de jeunesse, appelons à une mobilisation unitaire le samedi 21 janvier à Paris.

 

Emmanuel Macron n’a eu de cesse d’afficher son mépris pour la jeunesse depuis son élection en 2017 : mise en place de la sélection à l’Université, hausse des frais d'inscription pour les étudiant·es hors UE, développement à outrance de l’apprentissage, baisse des APL ou encore usage systématique de la répression à l’égard des mouvements lycéens et étudiants.
Le gouvernement a pour unique volonté de nous précariser. Alors qu’une réforme des bourses étudiantes est attendue, qu’il trafique les chiffres du chômage des jeunes et veut passer en force son projet de réforme des retraites au mois de janvier, nous appelons à mettre un coup d’arrêt à ces politiques de casse sociale.
Un jeune sur cinq vit aujourd’hui sous le seuil de pauvreté et les files à l’aide alimentaire s’allongent chaque semaine sous le poids d'une inflation galopante. La sélection à l'université s'amplifie chaque année. Pour la rentrée 2022, on estime à plus de 300 000 le nombre de jeunes qui n’ont pas pu accéder à la filière de leur choix. Face à ça, le gouvernement poursuit ses coupes budgétaires et lance un Parcoursup des masters.
Dans ce contexte, le gouvernement a décidé de s’attaquer à nos retraites. A l’heure où nos conditions de vie et d’études sont toujours plus fragilisées par un gouvernement qui nous précarise et voudrait faire de nous de la chair à patron, cette réforme tombe comme une condamnation.
Travailleur·ses de demain, nous refusons une réforme destinée à nous faire travailler plus longtemps et rendre plus dure notre insertion sur le marché du travail. Alors qu’il est urgent de répartir les richesses, Emmanuel Macron et son Gouvernement font le choix de la fracture.
Ce même gouvernement est coupable d’inaction climatique et construit, jour après jour, le terreau de l’extrême-droite en reprenant ses idées, ses revendications et éléments de langage ainsi qu’en menant des politiques xénophobes.
En 2019-2020, le gouvernement avait dû reculer sur son projet de réforme des retraites face aux mobilisations de masse dans la rue ; il est possible de recommencer.
La jeunesse l’a montré à de multiples reprises, elle sait être figure de proue des luttes sociales, écologistes, féministes, anti-racistes et antifascistes. Nous refusons l’agenda austéritaire porté par Macron.
Dès demain, nous devons organiser la riposte, en étant dans la rue et en construisant des grèves et des mobilisations massives, pour mettre un coup d’arrêt à ce gouvernement avec toutes les forces qui souhaiteraient nous rejoindre dans la bataille. Ils reculent l’âge de la retraite mais avancent l’âge de la mort.
Contre le projet de Macron sur les retraites, nous, associations, organisations syndicales et politiques de jeunesse, appelons à une mobilisation unitaire le samedi 21 janvier à Paris.

 

 

 

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M
Où est l'appel des jeunesses communistes ?<br /> Tel parti communiste traître depuis Hue, telle organisation des jeunes communistes ?<br /> Nous, communistes devrions nous placer en première ligne.<br /> Où sont passés les écoles du parti. L'éducation politique ne se fait pas à la télé !<br /> <br /> "Travailleur·ses de demain", NON. <br /> Non à l'écriture inclusive, respectons la langue française.<br /> <br /> "figure de proue des luttes sociales, écologistes, féministes, anti-racistes et antifascistes", NON.<br /> Non à l'écriture inclusive bourgeoise, respectons la langue française.<br /> Ce ne sont pas des luttes blablabla, mais la Lutte des Classes.<br /> <br /> A nous communistes, seul capables de vérité, de rétablir la priorité des mots.<br /> <br /> .
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R
Ex du PCF et adversaire de l actuelle direction, on ne peut néanmoins pas écrire que le PCF n était pas " en première ligne" puisque le PCF a appelé à la manif du 19 et que ses militants et responsables y étaient présents.<br /> Par contre la manif de LFI participe à la désunion mais rien d étonnant ce parti ne cherche qu à ce démarquer pour apparaître être le leader de la gauche.
M
Rectification :<br /> "Travailleur·ses de demain", NON.<br /> Non à l'écriture inclusive bourgeoise, respectons la langue française.<br /> <br /> "figure de proue des luttes sociales, écologistes, féministes, anti-racistes et antifascistes", NON.<br /> Ce ne sont pas des luttes blablabla, mais la Lutte des Classes.