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Bruno Le Maire juge l’action de la CGT-Énergie à Marseille « inacceptable »

Publié le par FSC

Il y a la question de l'efficacité dans la confrontation engagée.

Mais il ya plus dans cette affaire.

Ce que la bourgeoisie ne supporte pas c'est l'irruption des travailleurs, leur intervention dans ce qu'elle considère son exclusivité sous le masque de la démocratie, du rôle des instances élues, des " règles " et des lignes rouges à l'instar des règles de l'impérialisme au plan international.

Question de domination de classe.

Face donc à la meute des chiens de garde des médias sommant politiques et syndicalistes de condamner les actes qu'ils considèrent comme illégaux c'est la légitimité d'actes qui préfigurent l'intervention des travailleurs dans les décisions centrées sur l'intérêt général qu'il faut opposer à cette levée des boucliers.

D'autant que sur le terrain de l'explosion des prix de l'énergie et des révoltes que cette situation commence à suciter le pouvoir est dans ses petits souliers à la fois pour avoir déréglementé le secteur et l'avoir ouvert à la concurrence et qu'à l'international en se comportant en vassal des USA et de leurs intérêts (gaz de schiste)  il a choisi de sacrifier les intérêts de son propre peuple comme des entreprises françaises.

 

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SOURCE : Le Huffington Post

En menaçant de manipuler les compteurs électriques des boulangers, la branche Énergie de la CGT a été vivement critiquée par le ministre de l’Économie, jugeant ces méthodes « inacceptables ».

Sur Europe 1, Bruno Le Maire s’est fermement opposé à la proposition de la CGT Énergie de Marseille, évoquant l’idée de réduire la facture de commerçants dont les notes d’électricité explosent, notamment les boulangers.
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Sur Europe 1, Bruno Le Maire s’est fermement opposé à la proposition de la CGT Énergie de Marseille, évoquant l’idée de réduire la facture de commerçants dont les notes d’électricité explosent, notamment les boulangers.

POLITIQUE - Un coup de pouce « illégal » vu d’un très mauvais œil par le gouvernement. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a vivement critiqué ce mardi 23 janvier la CGT qui envisage, à Marseille, de « manipuler » des compteurs électriques pour faire baisser les factures de certains clients, notamment d’artisans boulangers.

« Ce n’est pas la CGT qui décide en France », « ce n’est pas la CGT qui décide des tarifs », « ce n’est pas à la CGT de faire la loi » mais « aux parlementaires », a ainsi martelé Bruno Le Maire sur Europe 1, jugeant de telles mesures « inacceptables ».

 

À Marseille, la CGT-Energie avait évoqué la veille la possibilité de procéder à une « manipulation sur le compteur » pour que les boulangers puissent bénéficier de fortes réductions sur leur facture face à la flambée des prix de l’énergie.

« On a la capacité technique de le faire, sans mettre en danger les biens ni les personnes », a confié à l’AFP son secrétaire général Renaud Henry, sans donner plus de précisions sur la manière de procéder qui serait toutefois « complètement illégale ». Souhaitant monter en puissance avant la prochaine journée nationale d’action du 31 janvier, la CGT a d’ailleurs prevenu qu’elle ne s’interdira rien « jusqu’au retrait » du projet.

Le Maire confiant sur un reflux de l’inflation

Souhaitant monter en puissance avant la prochaine journée nationale d’action du 31 janvier, la CGT a prévenu qu’elle ne s’interdira rien « jusqu’au retrait » du projet.

Interrogé sur la hausse des factures d’électricité, le ministre a estimé que « les fournisseurs jouent le jeu » au lendemain d’une réunion à Bercy qui a abouti à la mise en place d’un tarif garanti fixé à 280 euros par mégawattheure en moyenne sur l’année 2023 pour les très petites entreprises.

[Alors que le prix EDF est autour de 46 euros]

Un tarif applicable dès la facture de janvier et accessible aux TPE de moins de 10 salariés qui ont renouvelé leur contrat de fourniture d’électricité à partir du second semestre 2022 et qui ne bénéficient pas du tarif de vente réglementé.

[bla-bla-bla  bla-bla-bla ...]

Les boulangers, qui ont manifesté lundi devant le ministère de l’Économie à Paris, « ont droit à un bouclier tarifaire », a encore assuré Bruno Le Maire, qui « reverra » les fournisseurs « la semaine prochaine ». L’inflation, de manière générale, devrait ralentir d’ici quelques mois, a jugé le ministre. « Nous sommes confiants sur le reflux de l’inflation à partir de la mi-2023 » et « les choses vont aller mieux », a-t-il ajouté.

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