« IL FAUT FAIRE DE LA RETRAITE NON PLUS L’ANTICHAMBRE DE LA MORT MAIS UNE NOUVELLE ETAPE DE LA VIE » (Ambroise Croizat)

Publié le par FSC

REPRIS du site CGT Unilever Le Meux (OISE°

Rien ne justifie la réforme des retraites.

NON le système des retraites n’est pas en déficit. Le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) l’a confirmé dans son rapport annuel. La caisse est bénéficiaire de 3,2 milliards en 2022. Il n’y a donc pas d’urgence.

Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs, les jeunes, les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au reste de la population, et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes.

Le gouvernement a prévu de réformer le système des retraites en 50 jours. La forme retenue par le gouvernement pour imposer sa réforme est d’une brutalité inédite pour notre démocratie : le passage par une loi de finance rectificatrice et non une loi ordinaire. Cet outil permet le recours à l’article 49.3.

Pourquoi tant de précipitation si ce n’est pour répondre aux injonctions de la Commission Européenne qui, année après année, depuis 2013 veut cette réforme.

L’ARAC exprime son indignation devant le comportement autoritaire du gouvernement qui ne fait que tendre la situation politique.

L’ARAC, qui depuis sa création en 1917, s’attaque aux inégalités, aux injustices, ne peut qu’apporter son soutien aux mouvements populaires porteurs de plus de justice sociale.

L’ARAC appelle à une grande mobilisation pour contrer ce projet de régression sociale.

L’ARAC invite ses comités, ses adhérents à participer à tous les rassemblements et manifestations à partir du 19 janvier.

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
R
Ambroise CROIZAT et le CNR avait pour volonté de créer un régime unique et universel de retraite avec un alignement par le haut sur les régimes spéciaux, cette volonté C est concrétisée par la loi du 22 mai 1946 portant généralisation de la sécurité sociale. <br /> La CGT actuelle défend un système qui est à l antithèse de celui préconise par le CNR : 42 régimes, véritable usine à gaz creatrice de profondes injustice ou pour la même profession le montant des retraites subissent des écarts de 30% ou la durée de cotisations exigées sont très différentes ou ce sont les régimes de salariés qui comblent les déficits des régimes des patrons non- salariés... Quelles explications la direction de la CGT peut elle donner pour avoir abandonné le programme du CNR ? Pour ma part j y vois la confirmation de la glissade de plus en plus réformiste de la CGT qui se contente de modifier à la marge le système existant renonçant ainsi à attaquer frontalement le capitalisme en mettant en place un système unique géré par les bénéficiaires pour l empêcher de livrer nos cotisations aux assurances privées
Répondre