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ines Energie : le plan de bataille pour le retrait du projet de contre-réforme

Publié le par FSC

C'est l'Express, propriété d'alain Weil 

Homme de médias, Alain Weill avait cédé son groupe médias (RMC, BFMTV) au milliardaire Patrick Drahi en 2015. L'opération s'était faite en plusieurs temps, avec une entrée minoritaire du magnat des télécoms au capital de NextRadio TV, avant que ce dernier n'en devienne le principal actionnaire.

Alain Weil est remplacé au poste de PDG d'Altice France par l'actuel directeur général de SFR, Grégory Rabuel.

qui fait état de ce plan de bataille de la CGT.

Sans aucun doute pour faire part et préparer la répression dans l'effroi de la détermination des travailleurs et de la convergence possible des luttes pour préserver notre conquête sociale des retraites.

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Gros plan
Réforme des retraites : le plan de bataille de la CGT Mines-Energie pour "désorganiser l’économie"

La fédération CGT Mines-Energie a annoncé un véritable "plan de bataille" à l’approche de la grève contre la réforme du système de retraites, le 19 janvier. Avec comme arme principale le contrôle des réseaux d’énergie du pays.

 
Manifestation pour la défense du système de retraites, à Paris, le 6 février 2020

Des manifestations avaient déjà eu lieu pour la défense du système de retraites en 2020 (ici à Paris).

afp.com/Thomas SAMSON

 

Leur levier principal : les réseaux électrique et gazier, sur lesquels ils ont, grâce à leur réseau syndiqué, le contrôle au sein de nombreuses structures. Les travailleurs de la CGT Mines-Energie comptent bien s’en servir pour peser de tout leur poids sur l’économie, afin d’obtenir le retrait "pur et simple" du projet de loi du gouvernement qui prévoit de repousser l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans. Alors que la gronde monte à l’approche de la manifestation prévue le jeudi 19 janvier partout en France, la fédération a annoncé vendredi dernier un "plan de bataille", qui prévoit une "reprise en main de l’outil sous toutes ses formes".

Des centrales nucléaires à l’arrêt ?

Les actions évoquées par la branche du syndicat sont nombreuses, et radicales : rétablissement de l’électricité et du gaz aux plus précaires, énergies gratuites, baisse de production. Les élus qui soutiennent la réforme pourraient aussi être directement visés. "On va aller voir ceux qui veulent la réforme, qui la soutiennent, ceux-là, on va s’occuper d’eux. On va aller les voir dans leurs permanences, on va aller discuter avec eux, et puis si d’aventure ils ne comprennent pas le monde du travail on les ciblera dans les coupures qu’on saura organiser", a affirmé le secrétaire général de la fédération Sébastien Menesplier, lors d’une rencontre au siège de la CGT à Montreuil lundi.

 

La fédération va jusqu’à menacer d’empêcher par des grèves le redémarrage de certains réacteurs pour l’instant à l’arrêt, nécessaires pour maintenir un réseau électrique déjà en tension depuis plusieurs mois. "S’il y a des grèves il n’y aura pas de redémarrage de réacteurs. S’il n’y a pas de redémarrage de réacteurs, il y aura peut-être un manque de capacités de production. […] On assumera pleinement comme on l’a fait cet automne. Et on attendra qu’on vienne nous chercher", a ajouté Sébastien Menesplier.

"Des méthodes qui sortent de l’Etat de droit"

Ces actions syndicales provoquent un tollé à droite. "Ce sont des méthodes illégales, des méthodes qui sortent de l’Etat de droit", s’est emporté sur Europe 1 Bruno Retailleau, le patron des sénateurs LR qui soutient la réforme des retraites. Le président LR des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, pour qui il s’agit d’une réforme "comptable", a tenu des propos similaires sur franceinfo : "La grève est un droit reconnu par la Constitution. Les abus du droit de grève ne le sont pas" a-t-il déclaré, appelant le gouvernement et les entreprises à "prendre les sanctions qui s’imposent"

 

Le ton est très différent à gauche, qui considère ces pratiques "non-violentes". "Ne comptez pas sur moi pour commencer à dénigrer, ou à m’attaquer aux organisations syndicales", a répondu sur CNews Manuel Bompard, le coordinateur de LFI, ce mardi. Il explique soutenir "toutes formes d’actions à partir du moment où elles ne franchissaient pas un seuil […] qui est la violence contre les personnes et contre les biens". Même son de cloche chez la députée écologiste Sandrine Rousseau, qui a indiqué que "dès lors que c’est non-violent, toutes les manières de se mobiliser sont bonnes", ajoutant que "et quand bien même elles sont désobéissantes, elles sont bonnes".

Coordonner les efforts pour "désorganiser" l’économie

Pour "désorganiser l’économie" un maximum, la CGT Mines-Energie veut coordonner ses efforts avec d’autres fédérations. Une réunion a eu lieu la semaine dernière avec la CGT des Ports et Docks, la FNIC (Chimie) et les cheminots, et une nouvelle réunion est prévue mercredi. Les syndicats CGT de la branche pétrole ont déjà annoncé la semaine dernière plusieurs jours de grève, avec un arrêt de travail de 24 heures le 19 janvier, de 48 heures le 26 et de 72 heures à partir du 6 février.

 

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