Retraites : tous les syndicats de la SNCF appellent à une grève reconductible à partir du 7 mars

Publié le par FSC

Et même la CFDT pourtant pas du tout disons boutefeu appelle à son tour à cette grève reconductible.

Le mouvement se renforçant face aux provocations du pouvoir qui dit-on dans ses magouillages avec la droite remettrait en cause la clause du grand père.

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SOURCE : 

Par Les Echos

Publié le 27 févr. 2023 

a CFDT Cheminots, quatrième syndicat représentatif de la SNCF, a lancé ce lundi un appel à la grève reconductible à partir du 7 mars, rejoignant ainsi la CGT-Cheminots, l'Unsa-Ferroviaire et Sud Rail.

La CFDT-Cheminots, quatrième syndicat représentatif de la SNCF, a lancé ce lundi un appel à la grève reconductible à partir du 7 mars, rejoignant ainsi la CGT, l'Unsa et SUD-Rail.
La CFDT-Cheminots, quatrième syndicat représentatif de la SNCF, a lancé ce lundi un appel à la grève reconductible à partir du 7 mars, rejoignant ainsi la CGT, l'Unsa et SUD-Rail. (Adil Benayache/SIPA)

 

Le mouvement de protestation contre la réforme des retraites se durcit. Tous les syndicats représentatifs de la SNCF appellent désormais à une grève reconductible, à partir du 7 mars. La CFDT-Cheminots, quatrième syndicat de la SNCF, a en effet annoncé ce lundi rejoindre la CGT-Cheminots, l'Unsa-Ferroviaire et SUD-Rail, déjà dans le mouvement.
Les quatre syndicats principaux du groupe public se sont mis d'accord pour durcir le mouvement, comme l'avaient également déjà annoncé le 11 février

dernier l'ensemble des organisations syndicales représentatives de la RATP, qui, elles aussi, ont appelé à un mouvement reconductible à la même date.

Mettre « la France à l'arrêt » le 7 mars

Les huit principaux syndicats français et cinq organisations de jeunesse ont réaffirmé la semaine dernière leur volonté de mettre « la France à l'arrêt » le 7 mars , promettant de faire de cette date la plus importante journée de grèves et de manifestations depuis la première, le 19 janvier dernier.

A la SNCF, les syndicats veulent reprendre la main, après le mouvement très confus de décembre dernier, où un « collectif » de contrôleurs a déclenché une grève surprise, en refusant de s'exprimer publiquement autrement que via une page Facebook et en étant néanmoins représenté par les organisations syndicales officielles à la table des négociations. Mais les modalités du conflit ont semble-t-il divisé les syndicats « réformistes » et les autres.

Un sujet partagé

Avant de lancer son mot d'ordre, la CFDT a ainsi sondé sa base, à travers une consultation lancée auprès de ses adhérents. « Plus de 80 % sont favorables à une grève reconductible », a-t-elle révélé lundi. Jusqu'à présent, les mouvements de grève de 24 heures lancés à la SNCF sur le thème des retraites ont fait réfléchir les organisations syndicales, avec un affaiblissement très régulier du taux de grévistes.

La retraite est néanmoins un sujet porteur car partagé dans toute l'entreprise, avec toutefois une différence notable entre les anciens bénéficiant toujours du statut (90 % des effectifs au moment du vote de la loi sur le sujet) et les personnels embauchés au régime général à compter de janvier 2020.

Les conducteurs de train bénéficient d'aménagements pour leur cessation d'activité, en raison du régime spécial qui suit son cours au long de leur carrière. En théorie, ils peuvent partir à la retraite à 50 ou 52 ans en fonction de leur année de naissance, mais dans les faits, l'âge moyen de départ est plutôt de 54 ans, par le jeu des décotes.

Par ailleurs, le gouvernement a annoncé vendredi un plan de 100 milliards dans le ferroviaire d'ici à 2040, dont une bonne partie revenant aux collectivités. Mais ces annonces, attendues de longue date par le PDG de la SNCF, n'ont pas entamé l'unité syndicale sur le thème de retraites.

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