CATASTROPHE FERROVIAIRE EN GRÈCE : 57 MORTS ! LES PRIVATISATIONS TUENT !
REPRIS de Commun Commune
Grèce : alors que les manifestations se poursuivent, on vous explique pourquoi la catastrophe ferroviaire provoque une telle colère dans le pays
Environ 12 000 personnes manifestaient encore, dimanche, devant le Parlement, selon la police. Ils dénoncent la gestion du réseau ferroviaire national, victime de "faiblesses chroniques" de l'aveu même du gouvernement.
La colère ne retombe pas. Environ 12 000 personnes manifestent à nouveau devant le Parlement grec, à Athènes (Grèce), dimanche 5 mars, cinq jours après l'accident de train survenu le 28 février près de Larissa, dans le centre du pays. Les manifestants, qui ont notamment brandi des pancartes "A bas les gouvernements assassins", ont répondu à l'appel des étudiants, des cheminots et des employés du secteur public alors que les trains et le métro sont en grève dans le pays.
Le lourd bilan humain (57 morts) et l'origine humaine de la tragédie ont poussé plusieurs milliers de personnes dans les rues, pour réclamer la démission du gouvernement et plus d'investissements dans le réseau ferroviaire du pays, au point de provoquer des heurts violents entre manifestants et policiers, vendredi soir. Franceinfo revient sur cette catastrophe qui relance le débat sur les politiques d'austérité en Grèce.
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