France Inter fait la courte échelle au F_Haine

Publié le par FSC

Une petite musique lancinante est diffusée dans " nos " médias" : 

  1.  la contre-réforme va inéluctablement être votée et s'appliquer , alors qu'en ce moment même on n'en sait rien, que le mouvement est loin d'être fini et que le pouvoir macronien n'est pas assuré d'avoir une majorité au Parlement et peut être exposé à être mis en minorité en cas de motion de censure
     
  2.  Le passage en force notamment par l'utilisation du 49.3 (l'opinion est reconnue comme massivement contre la réforme MAIS serait résignée convaincue que les institutions de la 5ème République permettent à Macron de passer en force).
    Et le ressentiment populaire qui en résulterait profiterai au Rassemblement national.

C'est donc dans ce contexte que dans son émission politique du dimanche de 12 heures,  pilotée par Thomas Snégaroff, dans cette séquence qui a vu la gauche batailler ET à l'Assemblée nationale ET au Sénat, les organisations syndicales largement suivies par le peuple et récusant la présence du FN dans les manifs, un FN lui-même bien discret au Parlement et donc largement absent de la confrontation en cours, Eh bien le service public France inter fait le choix d'inviter le Président du RN pour commenter l'actualité.

 

 

Et donc mettre en valeur sa parole, au cas où les français l' oublierait.

Manière donc d'alimenter l'idée que c'est le RN qui va récolter les fruits de cette révolte populaire et de participer activement à cette hypothèse.

Confirmation du fait que le macronisme fait la courte-échelle à l'extrême droite, redoute par dessus tout une opinion qui ferait le choix d'une alternative politique résolument orientée contre la capital.

Et que des journalistes de premier plan (présents dans maints médias) et le service public de l'information se mettent au service de ce mauvais coup!

Continuons donc le combat pour le RETRAIT de la contre-réforme et faisons échouer les opérations de récupération politique visant à protéger l'oligarchie qui comme dans les années 30 n'a rien à craindre de l'extrême droite !

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