Grève du 7 mars: les routiers embrayent contre la réforme des retraites

Publié le par FSC

De nouveaux secteurs importants s'engagent donc dans la lutte ... au grand dam de Vérant, Dussopt, Macron et consorts qui avec leurs chiens de garde s'ils ne nient pas l'opposition massive du peuple à la contre-réforme, comptent cyniquement sur le sentiment de fatalité.

Le processus législatif ayant vocation a être conduit jusqu'au bout !

 

ALORS infligeons leur un démenti et un

désaveu MASSIF dès demain !

 

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C'est l'Opinion qui le dit :

« Nous allons prendre notre part », a précisé Patrick Blaise, secrétaire général de la CFDT Route, au « Parisien »

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Photo d'illustration : l'accès à la zone industrielle du port du Havre, bloquée par la CGT, en octobre 2022.

Les routiers seront bien de la partie le 7 mars pour la journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites. « Les confédérations appellent à mettre la France à l’arrêt, nous allons prendre notre part », a prévenu Patrick Blaise, secrétaire général de la CFDT Route, auprès du Parisien.

 

FO Transports évoque de son côté, par la voix de son secrétaire général, Patrice Clos, sa volonté « de durcir le ton pour faire plier le gouvernement ». Jusqu’ici silencieux dans le mouvement social, les poids lourds syndicaux du secteur ont décidé d’embrayer… en ordre à demi dispersé.

« Aucune garantie ». Il y a d’une part la ligne de FO et Solidaires, qui appellent à un débrayage pour une « durée illimitée » à partir du dimanche 5 mars au soir, 22 heures. De l’autre versant, la CGT, la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC, qui prônent un mouvement de quarante-huit heures pour les 7 et 8 mars.

Les syndicats du secteur sont puissants et de multiples actions sont prévues : le blocage des plateformes logistiques et des zones industrielles (dont en région parisienne et dans les Hauts-de-France), des occupations de ronds-points et des barrages filtrants, ainsi que des opérations escargot autour des métropoles.

La grogne est aussi ciblée. « Nous n’avons aucune garantie sur la pérennisation du CFA », se désole Fabrice Michaud, de la CGT Transports, auprès du Parisien. Dans son projet, pourtant, l’exécutif prévoit le maintien du « congé de fin d’activité » (CFA), avec 150 millions d’euros par an investis jusqu’en 2030. A l’heure actuelle, avec le CFA, les routiers justifiant d’au moins vingt-six ans d’activité peuvent partir en retraite à 57 ans. Avec la réforme, ce sera à 59 ans.

 

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