La CGT Legrand bloque toujours la plateforme logistique du groupe à La Valoine, à Limoges

Publié le par FSC

 

SOURCE : France Bleu

Les Legrand ont pris possession du carrefour en direction du site de La Valoine, au sud de Limoges

 

Depuis ce mercredi matin 6h, la CGT de l'entreprise Legrand bloque l'accès au site de la Valoine de l'entreprise limougeaude cotée au CAC 40. Ce jeudi, ils ont été rejoints par la CGT Energie, car un site d'Enedis est aussi localisé au même endroit. Tous dénoncent la réforme des retraites.

Ils veulent "toucher au capital, à l'argent". Des salariés de Legrand et d'Enedis, chapeautés par la CGT de Haute-Vienne, de Legrand et d'Enedis, bloquent actuellement le carrefour qui mène à la plateforme logistique de Legrand et à un site d'Enedis au sud de Limoges, à la Valoine. Leur action a commencé ce mercredi à 6h du matin et se poursuit avec de plus en plus de renforts chaque jour.

 

"On est de plus en plus nombreux, donc ça peut faire effet boule de neige" se réjouit Olivier Ten, délégué syndical central chez Legrand. Des étudiants devaient en effet venir grossir la mobilisation en mi-journée, les cheminots et Valéo sont déjà passés sur le piquet de grève.

 

Le piquet de grève de La Valoine à Limoges

Un site stratégique pour Legrand, aucun chantier d'Enedis ne peut démarrer

Ce site n'a pas été choisi par hasard, rappelle Sébastien Salé, secrétaire général de la CGT Energie 87. À l'entrée d'une impasse, on y trouve le site de La Valoine de Legrand ainsi qu'un dépôt d'Enedis. "Legrand bloque toutes les exportations vers Amazon, Leroy-Merlin et Brico-Marché, et nous on a une base opérationnelle. Avec cette action, on ne laisse passer que les opérations de sécurité, aucun chantier ne démarre." L'idée est de "toucher au capital car c'est le capital qui nous saigne à cause de cette réforme des retraites."

 

Des actions sont à l'étude, notamment des actions coup de poing "Robin des Bois". Mais ce qui est sûr, c'est que les grévistes présents sont en place pour longtemps. "On tiendra le temps qu'il faudra. On a perdu plusieurs journées de grève mais s'il faut en perdre d'autres, on le fera" souligne Sébastien Salé. "On est pas prêt de déménager" explique Olivier Ten, qui indique d'ailleurs ne pas avoir eu de sollicitations pour l'instant de sa direction.

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